Aujourd'hui, les GéDal doivent nous rejoindre à La Roche Solutré vers 16h30. Alors, ce matin, on a le temps de visiter le village de Vinzelles.
(clic sur les photos pour les agrandir)
L'église Saint-Georges
« Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 10 avril 1929 »
Abside et clocher.
Le petit portail latéral.
Dominant le village, le château de Layé (XIè – XIIIè et XVIIè siècles) situé sur la commune de Vinzelles.
L'allée menant au château.
Le château domine la vallée de la Saône
Sa maison forte du XIè siècle.
Le Vieux-Château de Vinzelles
«La courtine orientale, dans laquelle s'ouvrait l'entrée, a disparu, mais quatre côtés de l'enceinte subsistent encore. »
« Les bases des grosses tours rondes qui flanquaient l'entrée (une petite tour barlongue et une tourelle carrée en surplomb à l'ouest) sont les seuls éléments de défense encore identifiables. »
L'accès, par l'arrière, à la cour intérieure.
Ancienne bauge à cochons
« La cour intérieure est bordée de bâtiments sur trois côtés. »
L'arrière de la maison forte médiévale.
«Construction massive et presque aveugle, percée de canonnières et défendue vers la cour par une petite bretèche sur consoles à ressauts. »
Le château est situé à flanc de pente sur un coteau dominant le village de Vinzelles ainsi que le vignoble produisant du ''Pouilly Vinzelles''.
Sur le chemin du retour, vieille cour de ferme.
Porte condamnée !
Le lavoir du bourg.
Le lavoir (restauré), dans le quartier de Buliat.
L'autre château ==>
==> le ''Clos de Moranges''.
Détails de la toiture.
Dans l'après-midi, on reprend la route direction Solutré-Pouilly (71960)
On stationne au pied de la Roche de Solutré où les GéDal doivent nous rejoindre.
Demain, on ira à l'assaut de ce fameux et célèbre escarpement rocheux !...
«L'Homme restera toujours une énigme. Il tombe en admiration devant un petit timbre au point qu'il lui faut une loupe, mais sa myopie est beaucoup plus grave dès qu'il s'agit de la splendeur de la Création qui l'entoure de toute part, qui l'habite et qu'il ne voit pas.»
Le soleil est au rendez-vous, alors en avant pour la visite de Marols !
(clic sur les photos pour les agrandir)
« Marols s’est développé au Moyen-âge grâce à sa situation privilégiée à proximité d’une ancienne voie militaire romaine encore utilisée au Moyen-âge par les marchands et les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le site sera choisi par les moines bénédictins de Saint-Romain-le-Puy pour y édifier un petit prieuré au XIIe siècle. »
Eglise St-Pierre de Marols
Église d’origine romane (XIIe siècle)
On y pénètre par un portail très sobre rajouté à l’église au XVIe siècle.
On peut aussi y accéder par une porte latérale.
L’église a été agrandie aux XVè , XVIè et XVIIIè siècles principalement.
« L'église fortifiée de Marols constitue l'une des curiosités de ce bourg médiéval labellisé "Village de caractère".»
« Au-dessus du village, une chapelle dédiée à saint Roch, célèbre la disparition de la peste en Forez au milieu du XVIIe siècle. »
La chapelle St-Roch de Marols
« Modeste chapelle édifiée, au 12e siècle, par les moines bénédictins de Saint-Romain-le-Puy. »
Joli lampadaire !
Chambres d'hôtes … ça nous rappelle des souvenirs de la Crapounette !
Charrette décorée à l'entrée du village
Vue sur le village depuis la chapelle.
« L’ensemble architectural rappelle que Marols était à la fois siège d’une châtellenie du Comte du Forez et terre d’Église. »
«L'Homme restera toujours une énigme. Il tombe en admiration devant un petit timbre au point qu'il lui faut une loupe, mais sa myopie est beaucoup plus grave dès qu'il s'agit de la splendeur de la Création qui l'entoure de toute part, qui l'habite et qu'il ne voit pas.»
Dommage car le village semble avoir du caractère ! Ce sera pour une autre fois !
Finalement, on décide de changer de région et on file sur Saint-Victor-sur-Loire (42230).
L'aire pour camping-cars de Saint-Victor-sur-Loire.
Depuis notre maison-sur-roues, vue sur le lac de Grangent.
Le lac de Grangent.
La montée est rude, pente d'environ 16% !!!
Dans la montée, on fait quelques pauses pour les photos !
Au loin, rive gauche, le château d'Essalois.
Ouf ! Nous arrivons enfin au sommet du village !
«Le village de Saint-Victor-sur-Loire se situe sur un piton rocheux que vient encercler la Loire dans un de ses méandres.»
«Le bourg médiéval domine le site naturel classé des Gorges de La Loire et le Lac de Grangent, sur les rives duquel est aménagé un port de plaisance, un des plus importants de France en eau intérieure, et une plage. »
On va accéder au château.
Le château
«Le Château de Saint-Victor, érigé au XIIIème siècle pour protéger le bourg, fut remanié maintes fois.»
«Il est aujourd’hui constitué d’un bâtiment central entouré de 2 tours, qui accueillent des expositions.»
« Pendant la Guerre de Cent ans, des fortifications sont érigées autour du bourg, cependant, de nos jours, les fortifications n'existent plus mais le château est toujours présent. »
« Le village et la châtellerie de Saint-Victor sont mentionnés pour la première fois en 1173.»
L’église de style roman
Elle date du XIème siècle.
« Les vieilles maisons de pierre (17ème) sont les témoins de l’histoire du village. »
Quelques vieilles portes
Calvaire
Mairie
Pour revenir au camping-car, on passe par une rue moins pentue ==>
==> ce qui nous permet de voir l'arrière du village.
Et voilà, fin de la visite, nous voici de retour au camping-car d'où nous pouvons admirer le Lac de Grangent, dans la Réserve Naturelle des Gorges de la Loire, et la plage de Saint-Victor-sur-Loire.
3ème jour : Samedi ( après-midi ) 1er décembre 2018
Le repas terminé, on part faire la petite ''balade ludique et thématique pour découvrir Dunières''.
Après avoir longé l'ancienne voie ferrée, le parcours suit ensuite la rivière ''Dunières''.
L'ancienne voie ferrée se trouve juste au-dessus du chemin.
Le hameau ''Béraud''.
Ancien moulin.
Pont enjambant la Dunières.
Le viaduc qui enjambe la Dunières et la ville basse.
Ce viaduc est long de 200m.
Ce viaduc est utilisé par le ''Vélorail du Velay''
Tour sur les hauteurs de Dunières :
«Dernier vestige du château féodal de Joyeuse, la tour de Dunières est la dernière tour médiévale ronde conservée dans la partie Sud de la Haute-Loire.»
L'église Saint-Martin
« L’Eglise, de style roman-poitevin, a été construite par les moines. »
« Le portail est remarquable par ses colonnes torsadées. »
Cinéma ''Le Maubourg'' : « salle de cinéma de 180 places. Cinéma équipé en numérique. Salle équipée pour la projection en 2D et 3D. Salle de cinéma classée Art et Essai. »
Fontaines dans la rue de la Croix
La dernière partie de la balade nous fait emprunter la Voie Verte (Riotord-Dunières). C'est l'ancienne voie ferrée (l'entrée) ==>
==> qui passe sous une galerie longue de 280m
Au bout la sortie du tunnel et l'arrivée au parking.
Nous quittons Dunières pour la halte de la nuit à Lapte (43200) sous une petite pluie fine.
Le temps n'est pas au beau fixe, mais il ne pleut pas.
Comme on a besoin d'acheter quelques provisions, on en profite pour faire une petite visite de village de Riotord !
(clic sur les photos pour les agrandir)
Tout d'abord, on déplace le camping-car jusqu'au parking réservé aux camping-cars, parking proche du centre du bourg.
Cet ancien bâtiment abrite d'un côté la Poste et ==>
==> et de l'autre, la Mairie.
Mairie et monument aux Morts.
L’église Saint-Jean-Baptiste.
(clic sur les photos pour les agrandir)
« La construction de l’église romane date du XI ème et XII ème siècle.»
Elle a subi de nombreuses restaurations.
Maison avec son jardin clos de mur.
Visite ''éclair'' de Riotord terminée, on reprend la route jusqu'à Dunières (43220)
On stationne sur le parking de la voie cyclable ''la Via Fluvia''. (coordonnées de ce parking à Dunières 45° 12’ 35” E 4° 21’ 3”)
Ce parking est situé sur « le parc de la Galoche, entièrement refait en 2017 par la communauté de communes afin de restaurer, conserver et mettre en lumière les traces du passé ferroviaire local. »
« Du passé, il reste un élégant hangar dont la toiture a été refaite à l'identique, ==>
==> le réservoir d'eau, le quai de déchargement du charbon et l'ancienne plaque tournante (le dispositif a été retiré, subsiste l'arène). »
De l'autre côté de la route, la gare, aujourd'hui partiellement déferrée, seul un tronçon reste encore exploité par le Vélorail du Velay,
Il est l'heure de déjeuner. Après le repas, on ira faire la petite balade ''Sur les traces de notre passé''...
Pluie pluie , pluie !!! on passe la matinée sur l'aire de Raucoules.
(clic sur les photos pour les agrandir)
En début d'après-midi, la pluie s'étant calmée, on fait la balade du ''Petit Patrimoine'' de Raucoules
Balade ludique et thématique pour découvrir Raucoules.
L'église Saint-Etienne
Le monument aux morts.
Clic pour agrandir
Vu sur le village depuis le calvaire.
Vestiges du matériel et de l'ancienne voie ferrée.
Vieille bâtisse.
Le lavoir
La salle polyvalente.
La boucle est bouclée, alors on reprend la route pour Saint-Romain-Lachalm (43620). Mais l'aire est en bord d'une route fréquentée et la borne des services est en ''hors gel''. Alors, on file à Riotord (43220).
Après une grosse semaine passée sur notre aire de Craponne où nous avons été très occupés (dentiste, médecin, infirmières, garagiste, contrôle technique du camping-car et surtout plusieurs séances chez la vétérinaire pour soigner Jaïka qui - en courant - s'est fait une entorse au genou et qui est au repos complet pour plusieurs semaines), et comme le prochain rendez-vous c'est lundi 3 décembre, on décide de partir pour 4 ou 5 jours, dans le Velay, du côté de Montfaucon-en-Velay (43290).
(clic sur les photos pour les agrandir)
En fin de marinée, nous faisons halte sur le parking de la voie verte ''Via Fluvia'' à Montfaucon-en-Velay.
Juste à côté se trouve une aire de repos pour les cyclistes.
coordonnées de la future aire (en travaux) pour camping-cars de Montfaucon-en-Velay (45° 11' 13'' E 4° 18' 55'')
A l'office de tourisme, pas loin du parking, une hôtesse nous remet de la documentation sur la région, ainsi qu'un parcours pédestre pour découvrir Montfaucon-en-Velay.
Le parcours débute devant l'ancienne gare SNCF, juste à côté du parking où nous sommes garés.
La mairie avec ses arcades et l'église St Pierre de style néo roman, construite au XIX ème siècle.
Maison de retraite.
Face à la maison de retraite, la chapelle Notre-Dame de Montfaucon.
Trois des 12 célèbres tableaux.
Le chevet de la chapelle
L'église St.Pierre vue depuis la place du Ruisseau dans le quartier de la Saône.
La place du Ruisseau
On contourne le village en longeant le petit ruisseau.
En suivant le ruisseau, on arrive au faubourg Saint-Régis ==>
==> où se trouve la statue de Saint-Régis.
Le monument aux morts.
La balade se termine et on va reprendre la route pour nous rendre à Raucoules (43290) pour la nuit.
A toutes les lectrices et tous les lecteurs de nos voyages, nous souhaitons une très
BONNE ANNÉE 2019 !
Collobrières : le sentier botanique (fin)
2ème jour : Jeudi (après-midi) 8 novembre 2018
La balade touche presque à sa fin.
(clic sur les photos pour les agrandir)
Panorama sur la forêt des Maures et Collobrières.
Dans la descente, on passe devant l'oratoire de Saint-Pons,
Un peu plus bas on passe au milieu des figues de Barbarie.
« Fruit d’un cactus, la figue de Barbarie est couverte de fines épines, qui sont très difficiles à retirer si elles s’implantent dans la peau.enfilez des gants.
Enlevez toutes les aiguilles avec une pince à épiler et rincez longuement votre figue pour retirer les épines les plus fines.
Piquez le fruit avec une fourchette et enlevez ses deux extrémités à l’aide d’un couteau. Coupez la peau en deux dans le sens de la longueur et pelez le fruit en utilisant une cuillère à soupe pour prélever la chair en la décollant de la peau de la figue.
Jetez cette dernière sans y toucher.
Ensuite, libre à vous de couper votre figue en quartiers ou en tranches !
Petite mise en garde : les pépins de la figue de barbarie peuvent causer des occlusions intestinales si ce fruit est consommé en trop grande quantité…
Alors malgré son parfum subtil et sa texture délicate, dégustez-le sans excès ! »
« Vous souhaitez apporter une touche originale à votre salade de fruits ? Accompagnée de dés d’ananas et de mangue, d’un zeste de citron vert et de quelques graines de grenade, votre figue de barbarie éveillera la curiosité de vos invités avec sa saveur douce, proche du melon ! »
« Chaque année au moment de la récolte, sont organisées à Collobrières, les Fêtes de la Châtaigne. Se déroulant les trois derniers dimanches d’Octobre, elles rassemblent de nombreux artisans qui exposent leur savoir-faire. C’est une fête de terroir : un grand marché d’artisans, de producteurs, d’artistes sélectionnés selon des critères rigoureux. Ils sont 100 à 150 exposants. C’est une manifestation de qualité qui contribue à favoriser l’activité économique et agricole de Collobrières, commune rurale du Massif des Maures, et ainsi renforce la fixation de sa population dans le village. Depuis 1982, cette manifestation draine chaque année de nombreux visiteurs (plus de 30 000 en 2006). »
Le ''marron''qui se mange est une version modifiée de la châtaigne sauvage. Le "marron" comestible est issu d'une variété de châtaignier greffé pour la culture. Ses bogues ne contiennent qu'un seul fruit, alors que la châtaigne a une bogue qui renferme généralement plusieurs fruits cloisonnés.
La châtaigne et le marron sont donc le même fruit, à ne pas confondre avec le marron d'Inde,fruit non comestible du marronnier, arbre d'ornement.»
« Les maures, terre de castaneïculture : La châtaigneraie des Maures s’étend sur plusieurs communes du département du Var : Collobrières, la Garde-Freinet, les Mayons, Pignans, Gonfaron.
Introduite dans les Maures au Xème siècle par les premiers Chartreux, la castanéïculture permit à une population abondante de survivre dans des contrées déshéritées, la châtaigne constituait en effet la seule nourriture pendant une grande période de l’année.
Mais les châtaigneraies, mal entretenues, dépérirent. La main d’œuvre manquait pour ce travail ingrat et la production passa de 4000 tonnes au début du siècle à 500 tonnes en 1980. Les vergers affaiblis ne purent résister à la maladie et le chancre du châtaignier fut sur le point d’anéantir cette culture millénaire.
Aujourd’hui, la châtaigne constitue une des principales cultures et productions du massif des Maures, notamment à Collobrières, où elle occupe 900 hectares. »
Entre le feuillage des châtaigniers, on aperçoit le village de Collobrières.
Dès que MimiManouche voit des fleurs, elle s'empresse de faire un joli bouquet !
A l'approche du camping-car, nous passons devant un enclos où 2 chevaux viennent nous dire bonjour !
Nous pensions revenir sur Antibes le 13 novembre, mais il nous faut y être lundi 12 pour accompagner Fernande à la visite médicale de pré-admission à la maison de retraite.
Alors, on passe le week-end chez Stéphane & Séverine et on rentre dimanche dans l'après-midi. On en profite pour ramener Mathilde à Sophia-Antipolis.
Le temps n'est pas splendide, mais il ne pleut pas, alors on décide de visiter Collobrières.
(clic sur les photos pour les agrandir)
La rue Montesquieu
Grenier transformé en pigeonnier.
Ruelle florale !
Attention les boutons !
Quelques maisons ayant retenu notre attention.
L'Hôtel de Ville.
La confiserie Azuréenne
Boutique et musée du marron glacé.
MimiManouche contemple l'étalage de plats à bouillabaisse en liège.
« Le liège se lève (démasclage) tous les 8 à 10 ans, au mois de juin / juillet. Fabrication de bouchons et de plats à bouillabaisse. »
L’art de mettre à nu le chêne-liège :
« Muni d’une hache, au profil tranchant et au manche biseauté, le tailleur de liège fend l’écorce sur sa hauteur. À l’aide du manche de la hache, il décolle le liège, tout en faisant en sorte de ne pas abîmer le tronc du chêne. »