V isite de Lorgues (1ère partie)
Lundi ( après-midi ) 11 mars 2019
Repas très agité car vent violent sur ce parking de Lorgues
(clic sur les photos pour les agrandir)
C'est parti pour la visite de Lorgues (83510)
Le cinéma de Lorgues, situé dans la ''Maison des Associations''.
« L’Hôtel de Ville : Situé sur le cours de la République, l’Hôtel de Ville, achevé en 1833, sobre et majestueux, dénote de l’opulence et de l’importance de la ville après la Révolution. »
« Érigée en 2011 sur le parvis de la Mairie, la fontaine des Demoiselles allie avec bonheur tradition et modernité, et symbolise les forces de la Nature : soleil, pluie et vent. »
« D'une grande diversité de conception et d'architecture, les fontaines et lavoirs jalonnent les anciens quartiers de Lorgues. »
«La fontaine de la Bourgade : Installée en 1786 dans le Bas Cours, qui était alors le nom de la rue, la fontaine fut réaménagée en 1903 . Le Bas-Cours fut baptisé avenue Allongue en 1901.»
La rue de la Bourgade et au loin le clocher.
La Font Couverte
Vieilles portes dans la rue de la Bourgade.
«Demeure de la famille de Lassigny , qui l'offrit en 1911 au curé Besson pour en faire le presbytère. »
Depuis la place Perron, vue sur le beffroi communal, ancienne tour dite Tour du Campanile.
« La Collégiale Saint Martin s’impose au regard et s’élance vers le Sud telle la proue d’un navire. La première pierre fut posée en 1704 par Monseigneur Fleury, futur ministre de Louis XV. »
Maisons sur la place de l'église.
La fontaine de la rue de la Trinité
« Fontaine de la Noix (1771) : En y laissant graver leur nom, les trois consuls du XVIIIème siècle l’ont voulue aussi élégante et classique que les fontaines d’Aix-en-Provence. Édifiées pour le plaisir des yeux, cette fontaine aurait le privilège de brouiller la raison à ceux qui s’y abreuveraient. En effet, le 1er jour, il y coula, dit la tradition, des jets de vin ! La colonne, en marbre, est surmontée d’une boule “la noix” à laquelle s’attacherait le surnom collectif des habitants de Lorgues. Les plaques à inscription latine se font l’écho de l’histoire de la cité, notamment l’inscription du levant affirmant les privilèges de la ville franche. Devise “Force et Fidélité” (Classée aux Monuments Historiques). »
« La colonne en marbre de carrare est surmontée d'une boule, la "noix" qui explique le surnom donné par les lorguais. »
« La tour de l’horloge ==>
==> Symbole d’une communauté émancipée de ses seigneurs, surmontée d’un campanile et édifiée en 1623, elle domine la ville du haut de ses 28 mètres. »
==> Le campanile émerge fièrement au-dessus de la foule de toitures. Installée en 1623, sous Louis XIII, la cloche égrène toujours les heures de la cité. Perchés sur la plus haute tour de l’enceinte médiévale, l’horloge et son cadran, sont surmontés d’un campanile cylindrique en fer forgé. Vu de loin, il symbolise l’esprit de la communauté, de ses franchises, de son désir de liberté. »
« L’ancien Palais de Justice (1768) : La façade est ornée d’une belle porte cintrée (photo ci-dessous) surmontée d’un balcon en fer forgé. L’immeuble rassemblait les services du Viguier royal dans ses attributions de police, justice et finances. Lorgues était alors une des vingt-deux vigueries de Provence, ce qui lui conférait cette allure de petite capitale locale. » (Ce bâtiment accueille la Mairie annexe)
La porte cintrée de l'ancien Palais de Justice
La fontaine-lavoir du Tribunal, place Neuve.
«La fontaine-lavoir fut déplacée au moment de la construction du Palais de Justice, ses canons de bronze distribuent l'eau à tout le quartier. La surverse s'écoule dans le bassin-lavoir. »
« Chapelle Saint-François (1633) :Elle fut construite pour abriter la Confrérie des Pénitents Gris, compagnie d’hommes pieux rassemblés dans des pratiques de dévotion et d’entraide jusqu’en 1879. L’intérieur présente un beau mobilier de stalles du XVIIème siècle. On y communique par l’établissement situé derrière, ancien hospice, témoins de la solidarité entre les âges et les classes sociales. »
Vue sur le clocher de la Collégiale depuis la place Saint-François.
« La Porte sarrasine (XII-XIVème siècle) : Lorgues doit ses fortifications aux Templiers de la Commanderie du Ruou. Située au levant, la porte communique avec la route médiévale, itinéraire reliant Brignoles à Grasse et fréquentée par des pèlerins, les marchands et les soldats. L’ouverture, en berceau brisé, est surmontée d’une niche dans laquelle se trouvait une statue de Notre-Dame. Dans le passage public, on repère, intacte, la rainure de la herse (la sarrasine) et les différents mécanismes de fermeture. »
Porte sarrasine intra-muros
« Porte “sarrasine” et non sarrazine. Il s’agit, dans l’art, ou logistique militaire d’un mode de fermeture, avec sa herse et son logement. »
SOURCES :
https://www.lorgues-tourisme.fr/Tourisme/Patrimoine-lorguais
https://www.lorgues-tourisme.fr/upload/files/guide_touristique_lorgues.pdf
http://www.mairiedelorgues.fr/wp-content/uploads/2018/12/pdf_itineraire_pedestre.pdf
http://lorgues.free.fr/coll-fontaines1.html
Dans le prochain article, la suite de la visite de Lorgues...
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A bientôt pour la suite de ce 80ème périple'
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« - Allô Police ! Je viens d'écraser un poulet. Que dois-je faire ?
- Et bien , plumez-le et faites-le cuire à thermostat 6.
- Ah bon ! Et qu'est-ce que je fais de sa moto ?»
Blague
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