Les MacManouche au musée de Biot
Janvier 2020
Le musée Fernand Léger
Comme nous l'écrivions dans un précédent article ''hors périple'' :
« nous sommes amenés (et nous le serons certainement souvent) à rester à Antibes pour des raisons familiales (l'état de santé de Fernande - la maman de Marie-Claude - s'aggrave), nous mettons à profit ces séjours ''forcés'' pour (re)découvrir la région P.A.C.A. »
En ce début d'année 2020, nous allons visiter le musée Fernand Léger à Biot (06).
Nous nous garons sur le parking du musée d'où nous pouvons admirer les mosaïques qui couvrent la façade ''Est'' du bâtiment.
Zoom sur les mosaïques.
"Composition aux deux oiseaux sur fond jaune"
Sur cette façade, les mosaïques sont l’œuvre de Heidi Milano.
La façade Sud, l'entrée du musée.
« À partir de 1949, Fernand Léger entame une production de bas-reliefs et de sculptures en céramique dans l’atelier de Roland et Claude Brice situé à Biot. Quelques mois avant sa mort en 1955, il acquiert une propriété au pied du village de Biot, le mas Saint-André en vue d’installer dans les jardins de grandes sculptures polychromes en céramique qu'il a alors en projet.
C’est sur ce terrain que sa veuve Nadia Léger et Georges Bauquier, ami et assistant de Fernand Léger, décident d’édifier entre 1957 et 1960 un musée dédié à l’artiste. Ils confient à l'architecte André Svetchine la construction du musée.
Pour orner sa façade principale, ils lui demandent d’adapter un projet inachevé de Léger commandé par la Ville de Hanovre en Allemagne et initialement prévu pour le nouveau stade-vélodrome. C’est donc finalement à Biot que ce projet verra le jour. ==>
==> Le musée Fernand Léger est inauguré le 13 mai 1960, il s’agit du premier musée d’art moderne construit sur la Côte d’Azur.(...) En 1969, les fondateurs du musée, Nadia Léger et Georges Bauquier font donation à l’Etat français du musée prestigieux, du terrain aménagé en un parc méditerranéen et d’une collection riche de plus de trois cents œuvres choisies pour relater l’importance de la carrière du peintre dans l’art du Xxème siècle. C’est André Malraux, ministre de la culture, qui reçoit sur place les clés du musée Fernand Léger, marquant ainsi que le musée devient un musée national.==>
==> L’architecture du musée est simple et efficace. Le bâtiment est conçu comme un support destiné à recevoir un décor monumental dans la partie supérieure de sa façade principale. Cette décoration monumentale unique de 395 m² est réalisée en mosaïque et complétée de deux hauts- reliefs en céramique. Très graphique, la mosaïque polychrome réalisée par Lino et Heidi Mélano associés à Luigi Guardigli constitue un fond abstrait coloré en tesselles de trois à cinq centimètres de côté. Au gré de la journée et différemment, selon l’ensoleillement, les tesselles en pâte de verre colorées scintillent de mille feux..Sur ce fond lumineux polychrome s’intègrent deux hauts-reliefs de céramique blanche émaillée dont les motifs, soulignés en noir, ont été réalisés dans l’atelier de Roland Brice à Biot. Interprètes hors pair des esquisses réalisées par Léger pour le stade d’Hanovre, les mosaïstes et les céramistes ont accomplis à l’époque une prouesse technique. L’évocation du sport (jeu de ballon et vélo),des deux fresques en émail blanc et noir sur la mosaïque très colorée relatent le plaisir, la joie de vivre. ==>
==> Détail de la façade sud du musée national Fernand Léger,1960 ,Mosaïque et céramique réalisées d’après un projet de décoration murale de Fernand Léger, restaurées en 2014. »
« A l’Ouest, la quasi-totalité de la façade est occupée par une mosaïque multicolore. ==>
==> De part et d’autre de la mosaïque, deux vitraux en dalles de verre enchâssées dans le béton, créés par Jacques Loire, apportent de la lumière aux espaces de circulation. »
Avant d'entrer dans le musée, petit parcours dans le parc pour admirer les œuvres de Fernand Léger et des céramistes.
''Le jardin d'enfants'', sculpture réalisée en 1960 par Roland Brice, d'après une maquette de Fernand Léger.
''Le Tournesol''
''Les Femmes au Perroquet (Bronze)''
''Le Soleil''
''Composition murale''
« La sculpture monumentale en bronze, inspirée de la Fleur qui marche que Fernand Léger avait dessinée pour l’Hôpital de Saint-Lô (non réalisée), crée un jalon dans le parcours extérieur, évoquant les recherches pluridisciplinaires de l’artiste qui a poursuivi toute sa vie la quête de la synthèse des arts. »
SOURCES :
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A bientôt pour la suite de ce ''3ème Hors périple''
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« Le futur n'a pas d'avenir. »
Anonyme
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