Dernière partie de la visite de Beaulieu-sur-Dordogne
Mercredi 9 juin 2021
Sur la place du Monturuc (montoir où l’on attachait les chevaux) l’ancienne église (et son clocher-pignon) Notre-Dame-du-Port-Haut domine sur son rocher.
Détruite en partie pendant la Guerre de Cent Ans puis restaurée, elle devint « Chapelle des Pénitents » après son rachat vers 1820 par la Confrérie des Pénitents Bleus.
C’était ici l’ancien village de Vellinus, peuplé à l’origine de pêcheurs et vignerons.
Autrefois faubourg pauvre, les Quais de la Dordogne sont devenus un quartier résidentiel prisé des touristes.
La promenade en suivant la rive permet d’admirer le chevet de la chapelle, de pur style roman limousin, et conduit à la passerelle d’où la vue sur le village étiré le long des quais est particulièrement belle au soleil couchant.
Depuis l’ancien port de Beaulieu-sur-Dordogne, un important trafic commercial passait sur la Dordogne au XIXe siècle.
Les gabares, embarcations à fond plat, transportait depuis Argentat jusqu’à Libourne du bois destinés à fabriquer des tonneaux ou comme support de la vigne.
La gabare, Adèle et Clarisse, de type « courau » (qui circulait entre Souillac et Bergerac) servait à remonter la Dordogne grâce à un chemin de halage.
Son nom vient des deux dernières « passeuses de bac » qui faisaient traverser la Dordogne jusqu’en 1970 à la construction de la passerelle.
L’actuelle gabare transporte les touristes pour leur permettre de découvrir l’histoire des gabares.
Repos, à l'ombre, bien mérité !
La chapelle des pénitents fut construite au XIIe siècle au bord de la Dordogne pour accueillir les moines et les pèlerins.
Elle possède un clocher-mur. Durant l’été, elle sert de salle d’expositions temporaire. Elle est construite sur un promontoire pour éviter les inondations pendant les crues de la Dordogne.
Depuis la passerelle, le bouillon de la Dordogne !
Sculpture au bord de la Dordogne.
Le panneau ne correspond pas à cette maison à l’abandon !
Retour à l’aire des camping-cars pour la poursuite du périple, direction Brantôme pour la halte de la nuit
Malheureusement, pas moyen de stationner à Brantôme, alors on file jusqu’à l’aire (gratuite) de Saint-Front-La-Rivière, à environ 30 minutes.
Ce sera la halte de la nuit.
Demain, on essaiera de visiter Brantôme…
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A bientôt pour la suite de ce 96ème périple
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