Après quelques semaines sans périple, nous voici prêts pour un nouveau petit périple dans le Haut-Var.
Mardi 7 juin 2022
Première étape à Garéoult (83136) chez les enfants.
Mercredi 8 juin 2022
Après le déjeuner, on quitte Garéoult pour aller à Vins-sur-Caramy. (83170)
Malheureusement le stationnement est très difficile sur ce petit parking sablonneux.
Après quelques manœuvres, on arrive à garer le camping-car entre des voitures.
Coordonnées du parking : 43° 25 ’54.1” E 6° 8’ 32.8”
Pour passer la nuit sur ce parking, il faut l’autorisation de la mairie.
Ce pont dit "romain" à trois arches enjambe le Caramy. Il permet d'accéder à l'autre côté de la rive où les habitants du village, petits et grands, disposent de grands espaces de prairie, lieu idéal de détente pour pique niquer, jouer au ballon ou pêcher.
Depuis le pont, vue sur l’église Saint-Vincent.
L'église est dotée d'un joli campanile.
Toujours depuis le pont, vue sur le château
Château d'époque Renaissance, classé à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Comme notre camping-car risque de gêner pour le stationnement des voitures, nous ne nous attardons pas à Vins-sur-Caramy.
Il nous faut trouver, en cette fin d’après-midi, une halte pour la nuit.
Nous optons pour le village de La Celle (83170),village que nous connaissons pour y avoir dormi le 26 mars 2021 avec les cousins Jo & Brigitte lors de notre retour du périple à Missillac.
Depuis le rocher de Cotignac, vue sur lestoits du village et le campanile !
Il y a encore des maisons rupestres s’appuyant contre le rocher et dont le toit se raccorde à la falaise dont les avancées le protège des chutes de pierres.
Stèle édifiée à l'origine en honneur à Napoléon :
"Quand Napoléon a regagné Paris, il devait passer par Cotignac, d'où cette pierre gravée.
Mais il n'est jamais venu.
Sans doute plusieurs plans étaient-ils prévus pour déjouer les espions...
Du coup, on a rectifié l'inscription, et "Napoléon" est devenu "Apollon" !
En contrebas, une dizaine de petits "casiers" : pigeonniers, ou abris pour des urnes funéraires ?
Stella et Marie-Claude devant une image d'un Cairn Terrier
Le campanile domine le village !
Fontaine dans le rue du Rocher, datant de 1857.
Stella en profite pour se désaltérer !
Petite pause pour Marie-Claude et Stella !
La maison aux pots de fleurs !
Cotignac village médiéval :
Contrairement à de nombreux villages de Provence qui cherchèrent à se protéger des assaillants en s'installant sur un promontoire, Cotignac en descendit pour chercher refuge dans les flancs de son Rocher.
Jusqu'en 1785, Cotignac était fermé par quatre portes :
• La Porte de la Puade
• La Porte Saint-Sébastien
• La Porte Notre-Dame
• La Porte Saint-Martin
Le quartier de la Puade où nous sommes, porte ce nom en raison de la présence de loges à cochons.
Rue de la Placette,fontaine tarie.
Théâtre du Rocher.
Ce théâtre de verdure, dont des ruines de remparts forment le décor, a pour toile de fond le rocher. Aménagé en 1959, il a été restauré en 1990 et depuis, chaque été, il propose des représentations théâtrales, des concerts, des chorales ... sans oublier le Festival de cinéma.
Couleurs de Provence !
Le campanile
Nous voici revenus à la place de la Mairie avec sa fontaine des 2 places et le campanile.
Fontaine Saint Sébastien
Le lavoir Saint Sébastien.
La visite de Cotignac se termine, on va rejoindre notre camping-car pour continuer le périple.
L'église Saint Pierre avec sa façade massive, a été construite au 13ème siècle, mais en 1700, elle est agrandie, et change d'orientation.
Le clocher de l’église
Depuis la Grand Rue, vue sur une des 2 tours sarrazines
Passage sous voûte,recto … et verso !
Autre passage voûté.
En poursuivant par la Grande rue, on parvient à la place de la mairie, avec son beau campanile datant de 1496.
La mairie, dans un édifice du XVIIIe siècle.
La fontaine des Deux-Places, datant de 1647, sur la place de la Mairie.
La fontaine desDeux-Places et la « maison des artistes » qui propose des hébergements saisonniers.
Platane géant sur la place de la mairie.
Le Rocher et ses habitations troglodytes !
La falaise de tuf de Cotignac, que tout le monde appelle ici Le Rocher est haute de 80 mètres et s'étend sur 400 mètres.
Le rocher, c'est aussi le témoignage de l'existence d'un habitat troglodyte.
Certaines habitations actuelles sont encore imbriquées dans la roche.
A l'ère quaternaire, la rivière La Cassole coulait par dessus le rocher. Le village n'était alors que la base de cette immense chute d'eau. Cette rivière a ensuite été détournée et passe à présent à l'est du village pour se jeter dans l'Argens.
Ce sont ces chutes d'eau qui ont formé toutes les cascades pétrifiées et les anfractuosités qui ont ensuite servi d'abris aux habitants et aux animaux.
Vestige imposant d'un ancien pressoir à huile, le « Moulin du Piquet », du 13è siècle.
« Piquet » vient de « droit de mouture. » :
Lorsqu’en 1521, le Seigneur céda ce moulin à la Communauté, il se réserva le droit de mouture d’olives pour lui et pour ses hommes de confiance.
Sur les 14 moulins à huile publics qui existaient à la fin du XIXème siècle, c’est le dernier qui ait fonctionné.
La visite de Cotignac se poursuit dans le prochain article…
Nous allons d’abord au Puy-en-Velay pour un prise de sang et ensuite direction Polignac (43000)
Quelques photos de la forteresse de Polignac, depuis la route.
La Forteresse de Polignac, juchée sur une butte volcanique, offre un spectacle saisissant.
Depuis sa plateforme, le site invite à l’émerveillement devant son panorama sans pareil sur la région.
La forteresse a inspiré et séduit de célèbres visiteurs : George Sand y situe l’action d’un de ses romans, le marquis de Villemer, et Prosper Mérimée, premier inspecteur des monuments historiques, le classe dés 1840.
Gros plan sur le donjon.
Vue sur la forteresse depuis l’aire pour camping-cars, aire où nous passerons la nuit.
Mais en attendant, on va faire une balade jusqu’au petit village de Bilhac à environ 3 km de Polignac.
Un joli poulain rencontré en chemin !
Stella n’avait pas encore vu des chevaux …
Elle est intriguée !
Depuis le chemin vue sur Polignac.
Stella serait-elle fatiguée ?
Pas du tout ! C’est juste pour avoir le panorama en arrière plan !
Des deux couvents établis à Saint-Bonnet- le-Château au début du XVIIème siècle, seul subsiste celui des Ursulines, créé vers 1620 par la volonté de pieuses dames de vivre en communauté.
Françoise de Bermond, introductrice de l’ordre des Ursulines en France, choisit d’y finir ses jours en 1622.
Les religieuses sont dispersées en 1792, cédant la place à l’hospice, l’actuel hôpital, qui occupe toujours les lieux.
Au 3 rue Dessous les Remparts, cette maison date du début du XVIème siècle, comme l’attestent les grilles de protection des fenêtres en fer forgé, fréquentes à cette époque et dont quelques rares exemples subsistent encore dans le canton.
Rue Dessous-les-Remparts
La très ancienne rue Dessous-les-Remparts va de la place Lagnier à la place du Commandant Marey.
Les maisons situées sur son côté ouest s’adossaient à la muraille occidentale de la ville, d’où son nom.
L’Hôtel de Vinols et plusieurs demeures semblables, probablement édifiées sur une courte période, constituent un groupe à part dans la ville.
Leur style de la seconde Renaissance tran-che avec celui des maisons du XVème siècle et du début du XVIème.
Non sans quelques maladresses savoureuses, l’architecture associe les traditionnelles fenêtres à meneaux (montants ou traverses de pierre) de style gothique avec des formes d’inspiration classique.
Très bien restauré, cet hôtel abrite l’Office de tourisme du pays de Saint-Bonnet-le-Château et constitue, avec sa façade classée, le bâtiment le plus spectaculaire de la ville.
Statuette de la Vierge dans l’angle du mur de la rue des Fours Banaux et de la Grand Rue.
Zoom sur la statuette.
Rue et place des Fours Banaux
A l’époque médiévale, les habitants cuisaient leur propre pain dans des fours collectifs, appelés fours banaux. Leur usage était obligatoire et permettait au seigneur de collecter un impôt appelé banalité.
Cette demeure du XVème siècle aurait appartenu au capitaine châtelain de Saint-Bonnet-le-Château, Pierre Guyon, dit “ Nanaste ”. Elle a subi diverses mutilations : perte d’une partie de la toiture, démolition du rez-de-chaussée par la création d’un garage, disparition des meneaux.
Belle porte ancienne dans la Grand Rue.
Fin de la visite de Saint-Bonnet-le-Château
Nous dormons à Saint-Bonnet-le-Château et demain direction Doulioux : fin de ce 98ème périple
La Collégiale construite à partir de 1400 sur le site de l’ancienne église du XIIIème siècle.
Le porche de l’entée nord de la collégiale, ajouté en 1468.
Avec sa nef à trois vaisseaux, ses six travées et son chœur terminé par une abside à pans coupés, la Collégiale de Saint-Bonnet-le-Château emprunte beaucoup à l’Abbaye de la Chaise- Dieu et présente une architecture locale en gothique forézien.
Les vitraux d’origine ont malheureusement disparu pendant la Révolution et ont été remplacés autour de 1885.
La porte de la sacristie.
L’ancienne porte blindée de la sacristie.
Zoom sur la serrure de cette ancienne porte blindée.
La magnifique porte de la sacristie.
La sacristie au sud-est de collégiale avec l'accès à la chapelle inférieure.
Vue de la partie sud-ouest de la collégiale
La tour Sud
Vue de la partie sud-ouest de la collégiale avec l'escalier d'accès au portail.
Le portail occidental
La pente du terrain a nécessité la construction d'un perron au-dessus de la rue et de deux escaliers permettant l'accès au portail. Ce prolongement a donné aux tours leur positionnement en retrait par rapport à la façade occidentale.
Fin de la visite de la Collégiale mais fin de la visite de Saint-Bonnet-le-Château dans le prochain article…
Nous allons reprendre la visite de Saint-Bonnet-le-Château là où nous étions arrêtés lors du premier jour de ce périple.
Nous voici sur la place du Commandant Marey.
Place marchande historique, la place du Commandant Marey (héros résistant de la Seconde Guerre mondiale qui protégea Saint-Bonnet-le-Château d’une attaque allemande) comportait autrefois une fontaine utilisée comme abreuvoir et comme lavoir.
Ensuite, on emprunte la rue de la Liberté où se trouve « la porte Baume ».
La porte Baume intra-muros
La porte Baume extra-muros
Rare vestige des fortifications, autrefois fermée par un pont-levis, la porte Baume est l’une des six portes d’accès à la ville.
Elle a subi différentes transformations au fil des siècles.
La tourelle d’angle a dû être ajoutée à la fin du XVème siècle.
En 1935, un incendie détruit une partie de la courtine (muraille reliant deux tours) située à l’ouest.
La façade de cette petite maison d’artisan de la première moitié du XVème siècle a conservé son parti d’origine.
Notez l’encadrement de la fenêtre de la boutique en arc tiers-point, à l’étage de sou- bassement, et la porte accessible par un perron surélevé.
Rue de la Châtelaine : Difficilement accessible aux transports marchands en raison de sa forte pente, la rue de la Châtelaine sera l’adresse privilégiée de la bourgeoisie de la Renaissance.
Cette maison de la première moitié du XVème siècle est remarquable pour la diversité des encadrements de ses fenêtres.
Au 8 rue de la Châtelaine, l’ Hôtel Dupuy et sa très belle et vieille porte.
C’est à la fin du XVème siècle que la famille Dupuy fait construire ce superbe hôtel particulier.
Un escalier à vis dessert ses quatre niveaux.
L’Hôtel Dupuy et sa tourelle d’angle en surplomb
13 rue de la Châtelaine : l’Hôtel d’Epinac.
Construite au XVème siècle et comptant parmi les plus anciennes maisons de Saint-Bonnet-le-Château.
Cette maison semble avoir été agrandie au XVIème siècle, vraisemblablement par la famille de l’archevêque de Lyon Pierre d’Epinac, dont elle porte le blason.
Autre vieille maison, toujours dans la rue de la Châtelaine.
Escalier à vis.
Maison au 12 rue de la Châtelaine, avec une belle fenêtre à meneaux.
Ancien cabinet de toilette.
Suite de la visite de Saint-Bonnet-le-Château dans le prochain article.