Le clocher avec son campanile qui domine le village
Le lavoir
Il faut attendre le XIXe siècle et les préoccupations hygiénistes de cette période pour que la quasi-totalité des villages provençaux, incités par des aides financières de l’Etat, se dotent de lavoirs publics.
En 1869, la commune de La Celle fait construire le sien, couvert, permettant ainsi aux femmes du village de laver leur linge debout et à l’abri des intempéries.
L’utilisation de ce lieu de partage domestique est régie par des règles édictées par la commune.
A La Celle, une journée par semaine est consacrée au lavage du linge de travail des mineurs, rougis par la bauxite des mines dans lesquelles ils travaillaient.
L’utilisation des lavoirs a été progressivement abandonnée après les années 1950.
L’entrée de l’abbaye.
Le préau est le nom médiéval donné au jardin du cloître.
A la Celle il n’avait pas de fonction utilitaire, il ne s’agissait donc pas d’un potager ou d’un jardin de plantes médicinales.
Jusqu’au XIVè siècle il a servi de cimetière aux moniales, puis il a été réservé à la promenade et à la méditation.
Le préau permet aussi d’éclairer les galeries dans un environnement sobre et sombre.
Les galeries du cloître sont couvertes de voûtes en berceau scandées par des arcs doubleaux et s’ouvrent sur le préau par des baies géminées.
Depuis la restauration de l’aile ouest en 2020, l’ensemble des galeries sont accessibles.
Le réfectoire, qui était édifié dans l’aile opposé à l’église, est un vaste espace de 23,40 m sur 6,90 m, percé au Sud par 5 baies.
Depuis le rocher de Cotignac, vue sur lestoits du village et le campanile !
Il y a encore des maisons rupestres s’appuyant contre le rocher et dont le toit se raccorde à la falaise dont les avancées le protège des chutes de pierres.
Stèle édifiée à l'origine en honneur à Napoléon :
"Quand Napoléon a regagné Paris, il devait passer par Cotignac, d'où cette pierre gravée.
Mais il n'est jamais venu.
Sans doute plusieurs plans étaient-ils prévus pour déjouer les espions...
Du coup, on a rectifié l'inscription, et "Napoléon" est devenu "Apollon" !
En contrebas, une dizaine de petits "casiers" : pigeonniers, ou abris pour des urnes funéraires ?
Stella et Marie-Claude devant une image d'un Cairn Terrier
Le campanile domine le village !
Fontaine dans le rue du Rocher, datant de 1857.
Stella en profite pour se désaltérer !
Petite pause pour Marie-Claude et Stella !
La maison aux pots de fleurs !
Cotignac village médiéval :
Contrairement à de nombreux villages de Provence qui cherchèrent à se protéger des assaillants en s'installant sur un promontoire, Cotignac en descendit pour chercher refuge dans les flancs de son Rocher.
Jusqu'en 1785, Cotignac était fermé par quatre portes :
• La Porte de la Puade
• La Porte Saint-Sébastien
• La Porte Notre-Dame
• La Porte Saint-Martin
Le quartier de la Puade où nous sommes, porte ce nom en raison de la présence de loges à cochons.
Rue de la Placette,fontaine tarie.
Théâtre du Rocher.
Ce théâtre de verdure, dont des ruines de remparts forment le décor, a pour toile de fond le rocher. Aménagé en 1959, il a été restauré en 1990 et depuis, chaque été, il propose des représentations théâtrales, des concerts, des chorales ... sans oublier le Festival de cinéma.
Couleurs de Provence !
Le campanile
Nous voici revenus à la place de la Mairie avec sa fontaine des 2 places et le campanile.
Fontaine Saint Sébastien
Le lavoir Saint Sébastien.
La visite de Cotignac se termine, on va rejoindre notre camping-car pour continuer le périple.
L'église Saint Pierre avec sa façade massive, a été construite au 13ème siècle, mais en 1700, elle est agrandie, et change d'orientation.
Le clocher de l’église
Depuis la Grand Rue, vue sur une des 2 tours sarrazines
Passage sous voûte,recto … et verso !
Autre passage voûté.
En poursuivant par la Grande rue, on parvient à la place de la mairie, avec son beau campanile datant de 1496.
La mairie, dans un édifice du XVIIIe siècle.
La fontaine des Deux-Places, datant de 1647, sur la place de la Mairie.
La fontaine desDeux-Places et la « maison des artistes » qui propose des hébergements saisonniers.
Platane géant sur la place de la mairie.
Le Rocher et ses habitations troglodytes !
La falaise de tuf de Cotignac, que tout le monde appelle ici Le Rocher est haute de 80 mètres et s'étend sur 400 mètres.
Le rocher, c'est aussi le témoignage de l'existence d'un habitat troglodyte.
Certaines habitations actuelles sont encore imbriquées dans la roche.
A l'ère quaternaire, la rivière La Cassole coulait par dessus le rocher. Le village n'était alors que la base de cette immense chute d'eau. Cette rivière a ensuite été détournée et passe à présent à l'est du village pour se jeter dans l'Argens.
Ce sont ces chutes d'eau qui ont formé toutes les cascades pétrifiées et les anfractuosités qui ont ensuite servi d'abris aux habitants et aux animaux.
Vestige imposant d'un ancien pressoir à huile, le « Moulin du Piquet », du 13è siècle.
« Piquet » vient de « droit de mouture. » :
Lorsqu’en 1521, le Seigneur céda ce moulin à la Communauté, il se réserva le droit de mouture d’olives pour lui et pour ses hommes de confiance.
Sur les 14 moulins à huile publics qui existaient à la fin du XIXème siècle, c’est le dernier qui ait fonctionné.
La visite de Cotignac se poursuit dans le prochain article…
Fin de la balade à la Roche de Flayac, on approche de Polignac.
Zoom sur le donjon
Le village de Polignac et sa forteresse.
Au pied de la forteresse !
La Forteresse de Polignac est ancrée dans le patrimoine de la région du Velay. Cet édifice millénaire a traversé le temps et les époques. Il reste aujourd’hui le témoin d’une histoire riche et mouvementée.
Donjon à contre-jour !
Entre 1385 et 1421, la construction de l’imposant Donjon de 32 mètres de haut, atteste de la toute-puissance des Polignac.
La Forteresse appartient à la famille de Polignac depuis près de 1000 ans. Les différents seigneurs ont marqué non seulement l’Histoire du Velay mais aussi l’Histoire de France.
La Forteresse trône sur une butte volcanique, cernée par des falaises escarpées.
Le choix d’un tel site n’est pas anodin, il confère à la forteresse un premier élément de défense unique.
Le site s’étend sur trois hectares clos de remparts.
Les remparts sont ponctués de tours reliées par un chemin de ronde.
Ce soir, on dort sur l’aire pour camping-cars de Polignac et demain on repart pour Doulioux.
Croix au bord de la route, route qui va nous mener au pied de la Roche Fayac.
Joli puits vu en chemin.
Un beau buisson d’ "Herbe de la Pampa" , la plus courante des graminées des jardins.
Par-dessus les toits de Bilhac, nous apercevons la «Roche Flayac», ce monticule volcanique de Polignac, depuis le haut duquel on peut admirer la forteresse !
«La roche de Flayac» : ce sont les vestiges d'une ancienne cheminée volcanique,datant de 2 millions d’années !
La roche de Flayac à voir dans le prochain article ...
Nous allons d’abord au Puy-en-Velay pour un prise de sang et ensuite direction Polignac (43000)
Quelques photos de la forteresse de Polignac, depuis la route.
La Forteresse de Polignac, juchée sur une butte volcanique, offre un spectacle saisissant.
Depuis sa plateforme, le site invite à l’émerveillement devant son panorama sans pareil sur la région.
La forteresse a inspiré et séduit de célèbres visiteurs : George Sand y situe l’action d’un de ses romans, le marquis de Villemer, et Prosper Mérimée, premier inspecteur des monuments historiques, le classe dés 1840.
Gros plan sur le donjon.
Vue sur la forteresse depuis l’aire pour camping-cars, aire où nous passerons la nuit.
Mais en attendant, on va faire une balade jusqu’au petit village de Bilhac à environ 3 km de Polignac.
Un joli poulain rencontré en chemin !
Stella n’avait pas encore vu des chevaux …
Elle est intriguée !
Depuis le chemin vue sur Polignac.
Stella serait-elle fatiguée ?
Pas du tout ! C’est juste pour avoir le panorama en arrière plan !
Nous allons reprendre la visite de Saint-Bonnet-le-Château là où nous étions arrêtés lors du premier jour de ce périple.
Nous voici sur la place du Commandant Marey.
Place marchande historique, la place du Commandant Marey (héros résistant de la Seconde Guerre mondiale qui protégea Saint-Bonnet-le-Château d’une attaque allemande) comportait autrefois une fontaine utilisée comme abreuvoir et comme lavoir.
Ensuite, on emprunte la rue de la Liberté où se trouve « la porte Baume ».
La porte Baume intra-muros
La porte Baume extra-muros
Rare vestige des fortifications, autrefois fermée par un pont-levis, la porte Baume est l’une des six portes d’accès à la ville.
Elle a subi différentes transformations au fil des siècles.
La tourelle d’angle a dû être ajoutée à la fin du XVème siècle.
En 1935, un incendie détruit une partie de la courtine (muraille reliant deux tours) située à l’ouest.
La façade de cette petite maison d’artisan de la première moitié du XVème siècle a conservé son parti d’origine.
Notez l’encadrement de la fenêtre de la boutique en arc tiers-point, à l’étage de sou- bassement, et la porte accessible par un perron surélevé.
Rue de la Châtelaine : Difficilement accessible aux transports marchands en raison de sa forte pente, la rue de la Châtelaine sera l’adresse privilégiée de la bourgeoisie de la Renaissance.
Cette maison de la première moitié du XVème siècle est remarquable pour la diversité des encadrements de ses fenêtres.
Au 8 rue de la Châtelaine, l’ Hôtel Dupuy et sa très belle et vieille porte.
C’est à la fin du XVème siècle que la famille Dupuy fait construire ce superbe hôtel particulier.
Un escalier à vis dessert ses quatre niveaux.
L’Hôtel Dupuy et sa tourelle d’angle en surplomb
13 rue de la Châtelaine : l’Hôtel d’Epinac.
Construite au XVème siècle et comptant parmi les plus anciennes maisons de Saint-Bonnet-le-Château.
Cette maison semble avoir été agrandie au XVIème siècle, vraisemblablement par la famille de l’archevêque de Lyon Pierre d’Epinac, dont elle porte le blason.
Autre vieille maison, toujours dans la rue de la Châtelaine.
Escalier à vis.
Maison au 12 rue de la Châtelaine, avec une belle fenêtre à meneaux.
Ancien cabinet de toilette.
Suite de la visite de Saint-Bonnet-le-Château dans le prochain article.
Après la visite du château d’Essalois, nous faisons un halte à Chambles, à environ 5 km du parking duchâteau.
On stationne sur l’aire pour camping-cars, aire pas pratique du tout pour les gros camping-cars, et nous sommes obligés d’occuper 4 places de stationnement !
Et nous partons visiter le village.
La Croix sur la place de la Mairie.
Nous allons grimper cet escalier pour accéder à l’église et à latour.
La Tour et l’église.
Église du XIVème siècle
Le chevet de l’église
La Tour : ancien donjon d'origine inconnue, dont la structure rappelle la Tour de Grangent.
Les proportions particulières de la construction de la tour, éveillent la curiosité : 18m de hauteur, 18m de circonférence, murs de 1,40m d’épaisseur.
Elle caractérise le système défensif féodal classique.
Vers 8 mètres du sol, s'ouvre une porte dont on enlevait l'échelle pendant les sièges.
A l'intérieur, un orifice large comme un corps humain canalisait les intrusions guerrières à la plateforme supérieure.
Un édicule encore visible sur la façade abritait les latrines.
Zoom sur les latrines
Un escalier permet de grimper jusqu’au sommet de la tour. Sur la photo, on peut voir l’épaisseur du mur !
Surplombant les gorges de la Loire, le village de Chambles jouit d'une situation géographique remarquable et d'un panorama exceptionnel.
Depuis la tour, vue sur la rive opposée le village de Saint-Victor-sur-Loire
Les anciennes fortifications.
Au centre des fortifications se situaient le château seigneurial et l'église, ainsi que l'ancienne Tour de Chambles.
Tout autour, deux chemins de ronde puis une cours intérieure, enfin les dépendances immédiates du château.
Le tout était protégé par une seconde enceinte, à laquelle était adossée les maisons du village et les dernières dépendances seigneuriales.
Passage et escalier dans les fortifications.
Deux portes donnaient accès à la seconde enceinte.
Nous allons descendre l’escalier pour revenir à notre camping-car etprendre la direction de notre dernière étape : Saint-Bonnet-le-Château.
Saint-Bonnet-le-Château que nous n’avions pas eu le temps de tout visiter à cause de la pluie.