De La Tour d'Auvergne à la Chapelle-source Saint-Aubin, en repassant par le Lac de Guéry puis par Orcival
Périple du 13 avril 2017 au 21 avril 2017
5ème jour : lundi 17 avril 2017
Ce matin, il fait un beau soleil, alors, après le petit-déjeuner, petite randonnée jusqu'aux cascades de ''Sainte-Elisabeth'' et du ''Gour des chevaux''.
… == > … En quatre sauts successifs séparés par des petits bassins, l’eau franchit une hauteur de plus de 15 mètres. … == > …
Ensuite, on continue la balade, toujours par la petite route qui se termine au croisement d'une route plus importante que nous traversons.
Puis nous contournons, par la grande route, un vaste camping pour arriver finalement à la cascade ''Le gour des Chevaux''.
D’après la tradition orale, c’est à la suite d’un accident que l’on a donné ce nom à cette cascade sur la Burande. A quelle époque est-il survenu ? Mystère !
« Un jour de foire au bourg, un marchand de chevaux était venu de Besse pour acheter des bêtes.
Notre marchand fit ce jour-là de très bonnes affaires. En plus de son propre cheval, il confia à l’aubergiste cinq bêtes vigoureuses achetées sur le foirail.
Au soir tombant, gris et lugubre, chargé d’un épais brouillard, l’homme attacha les chevaux qu’il avait achetés au licol de sa monture, il se mit en selle et s’enfonça dans une nuit d’encre. Le bruit des eaux grondantes de la cascade le guiderait croyait-il. Mais il manqua le gué, poussa son cheval vite submergé et entraîné par un courant en furie; avec lui, les autres malheureuses bêtes qui n’avaient pu rompre leur licol. Et aussi l’homme, bien sûr… Nager ne servait à rien. Les eaux impétueuses entraînèrent maître et chevaux qui se fracassèrent sur les rochers de la cascade avant d’être emportés plus loin en aval. Au mois d’Août suivant, alors que les eaux de la rivière étaient au plus bas, un petit pâtre qui pêchait des truites à la main sous les grosses pierres donna soudain l’alerte. Epouvanté, il venait d’apercevoir un corps humain coincé sous des branchages, près de la rive. Le fermier de la Chauderie découvrit ici et là les cadavres des six chevaux. Ainsi apprit-on la triste fin du maquignon et de ses bêtes. Le gué fatal passait à quelques mètres au-dessus de la cascade. Alors on lui donna le nom de Gour des Chevaux (gour = gouffre) et il lui est resté. »
(Source documentaire : http://www.tourisme-sancy-artense.com/villages/cascade-du-gour-des-chevaux-2/ )
Nous arrivons pour midi au camping-car.
En début d'après-midi, une fois le plein et les vidanges effectués, on reprend la route.
Comme il fait beau, on fait un arrêt au lac du Guéry juste pour photographier les Roches Tuilière et Sanadoire, ensoleillées !
Elle a été édifiée au creux d’un vallon, entre la montagne qu’il a fallu entamer et la rivière dont il a fallu détourner le cours.
On laisse Orcival et on retourne au parking de la Chapelle-source Saint-Aubin où nous avions dormi vendredi dernier. Et ce soir nous serons seuls...
Demain, peut-être le Puy de Dôme ou le Puy des Goules...
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A bientôt pour la suite de notre 58 ème périple
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« La ''procrastination'' : l'art de reporter au lendemain »
de John Perry
« Ne jamais remettre au lendemain ce qu'un autre peut faire à votre place le jour même.»
Sagesse MacManouchienne
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