Le clocher avec son campanile qui domine le village
Le lavoir
Il faut attendre le XIXe siècle et les préoccupations hygiénistes de cette période pour que la quasi-totalité des villages provençaux, incités par des aides financières de l’Etat, se dotent de lavoirs publics.
En 1869, la commune de La Celle fait construire le sien, couvert, permettant ainsi aux femmes du village de laver leur linge debout et à l’abri des intempéries.
L’utilisation de ce lieu de partage domestique est régie par des règles édictées par la commune.
A La Celle, une journée par semaine est consacrée au lavage du linge de travail des mineurs, rougis par la bauxite des mines dans lesquelles ils travaillaient.
L’utilisation des lavoirs a été progressivement abandonnée après les années 1950.
L’entrée de l’abbaye.
Le préau est le nom médiéval donné au jardin du cloître.
A la Celle il n’avait pas de fonction utilitaire, il ne s’agissait donc pas d’un potager ou d’un jardin de plantes médicinales.
Jusqu’au XIVè siècle il a servi de cimetière aux moniales, puis il a été réservé à la promenade et à la méditation.
Le préau permet aussi d’éclairer les galeries dans un environnement sobre et sombre.
Les galeries du cloître sont couvertes de voûtes en berceau scandées par des arcs doubleaux et s’ouvrent sur le préau par des baies géminées.
Depuis la restauration de l’aile ouest en 2020, l’ensemble des galeries sont accessibles.
Le réfectoire, qui était édifié dans l’aile opposé à l’église, est un vaste espace de 23,40 m sur 6,90 m, percé au Sud par 5 baies.
Après quelques semaines sans périple, nous voici prêts pour un nouveau petit périple dans le Haut-Var.
Mardi 7 juin 2022
Première étape à Garéoult (83136) chez les enfants.
Mercredi 8 juin 2022
Après le déjeuner, on quitte Garéoult pour aller à Vins-sur-Caramy. (83170)
Malheureusement le stationnement est très difficile sur ce petit parking sablonneux.
Après quelques manœuvres, on arrive à garer le camping-car entre des voitures.
Coordonnées du parking : 43° 25 ’54.1” E 6° 8’ 32.8”
Pour passer la nuit sur ce parking, il faut l’autorisation de la mairie.
Ce pont dit "romain" à trois arches enjambe le Caramy. Il permet d'accéder à l'autre côté de la rive où les habitants du village, petits et grands, disposent de grands espaces de prairie, lieu idéal de détente pour pique niquer, jouer au ballon ou pêcher.
Depuis le pont, vue sur l’église Saint-Vincent.
L'église est dotée d'un joli campanile.
Toujours depuis le pont, vue sur le château
Château d'époque Renaissance, classé à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Comme notre camping-car risque de gêner pour le stationnement des voitures, nous ne nous attardons pas à Vins-sur-Caramy.
Il nous faut trouver, en cette fin d’après-midi, une halte pour la nuit.
Nous optons pour le village de La Celle (83170),village que nous connaissons pour y avoir dormi le 26 mars 2021 avec les cousins Jo & Brigitte lors de notre retour du périple à Missillac.
L'église Saint Pierre avec sa façade massive, a été construite au 13ème siècle, mais en 1700, elle est agrandie, et change d'orientation.
Le clocher de l’église
Depuis la Grand Rue, vue sur une des 2 tours sarrazines
Passage sous voûte,recto … et verso !
Autre passage voûté.
En poursuivant par la Grande rue, on parvient à la place de la mairie, avec son beau campanile datant de 1496.
La mairie, dans un édifice du XVIIIe siècle.
La fontaine des Deux-Places, datant de 1647, sur la place de la Mairie.
La fontaine desDeux-Places et la « maison des artistes » qui propose des hébergements saisonniers.
Platane géant sur la place de la mairie.
Le Rocher et ses habitations troglodytes !
La falaise de tuf de Cotignac, que tout le monde appelle ici Le Rocher est haute de 80 mètres et s'étend sur 400 mètres.
Le rocher, c'est aussi le témoignage de l'existence d'un habitat troglodyte.
Certaines habitations actuelles sont encore imbriquées dans la roche.
A l'ère quaternaire, la rivière La Cassole coulait par dessus le rocher. Le village n'était alors que la base de cette immense chute d'eau. Cette rivière a ensuite été détournée et passe à présent à l'est du village pour se jeter dans l'Argens.
Ce sont ces chutes d'eau qui ont formé toutes les cascades pétrifiées et les anfractuosités qui ont ensuite servi d'abris aux habitants et aux animaux.
Vestige imposant d'un ancien pressoir à huile, le « Moulin du Piquet », du 13è siècle.
« Piquet » vient de « droit de mouture. » :
Lorsqu’en 1521, le Seigneur céda ce moulin à la Communauté, il se réserva le droit de mouture d’olives pour lui et pour ses hommes de confiance.
Sur les 14 moulins à huile publics qui existaient à la fin du XIXème siècle, c’est le dernier qui ait fonctionné.
La visite de Cotignac se poursuit dans le prochain article…
Après un nouveau passage chez le concessionnaire de camping-cars (changement du décodeur TV) à Montfaucon-en-Velay (43290), on en profite pour aller visiter Lapte (43200) et ensuite Grazac (43200).
Le bâtiment qui abrite la mairie de Lapte.
Fontaine au pied de la mairie.
Sculpture sur bois.
Montée des Remparts.
Lapte, du latin « lapis alta » qui signifie « pierre haute » doit son nom au rocher de 6 mètres de hauteur qui était en plein coeur du bourg.
Le rocher fut arasé pour permettre la construction de l’église.
D’aprés la tradition, cette roche, creusée de bassins, était un lieu de culte païen où il y avait un dolmen, pierre sacrée.
Le haut du clocher, de 51 mètres de hauteur, a donné à Lapte sa vocation de « Belvédère du Velay » car il domine tous les environs !
De cet observatoire, on peut admirer tous les paysages alentours dans un immense horizon circulaire de 250 km !
Le portail d’entrée.
L’église et à droite l’ancienne école transformée en bibliothèque municipale et salle multimédia.
La nef, dont la voûte sur croisées d’ogives repose sur 6 colonnes cylindriques est composée de grandes arcades, surmontées d’un triforium, puis des hautes fenêtres.
Dernière photo de l’église avant de prendre le chemin du retour.
Ancienne porte datant de 1843
Cette façade date de 1874 !
Nous voici revenus à notre point de départ et maintenant on repart en camping-car, direction Grazac à 5 km de Lapte.
La Collégiale construite à partir de 1400 sur le site de l’ancienne église du XIIIème siècle.
Le porche de l’entée nord de la collégiale, ajouté en 1468.
Avec sa nef à trois vaisseaux, ses six travées et son chœur terminé par une abside à pans coupés, la Collégiale de Saint-Bonnet-le-Château emprunte beaucoup à l’Abbaye de la Chaise- Dieu et présente une architecture locale en gothique forézien.
Les vitraux d’origine ont malheureusement disparu pendant la Révolution et ont été remplacés autour de 1885.
La porte de la sacristie.
L’ancienne porte blindée de la sacristie.
Zoom sur la serrure de cette ancienne porte blindée.
La magnifique porte de la sacristie.
La sacristie au sud-est de collégiale avec l'accès à la chapelle inférieure.
Vue de la partie sud-ouest de la collégiale
La tour Sud
Vue de la partie sud-ouest de la collégiale avec l'escalier d'accès au portail.
Le portail occidental
La pente du terrain a nécessité la construction d'un perron au-dessus de la rue et de deux escaliers permettant l'accès au portail. Ce prolongement a donné aux tours leur positionnement en retrait par rapport à la façade occidentale.
Fin de la visite de la Collégiale mais fin de la visite de Saint-Bonnet-le-Château dans le prochain article…
Après la visite du château d’Essalois, nous faisons un halte à Chambles, à environ 5 km du parking duchâteau.
On stationne sur l’aire pour camping-cars, aire pas pratique du tout pour les gros camping-cars, et nous sommes obligés d’occuper 4 places de stationnement !
Et nous partons visiter le village.
La Croix sur la place de la Mairie.
Nous allons grimper cet escalier pour accéder à l’église et à latour.
La Tour et l’église.
Église du XIVème siècle
Le chevet de l’église
La Tour : ancien donjon d'origine inconnue, dont la structure rappelle la Tour de Grangent.
Les proportions particulières de la construction de la tour, éveillent la curiosité : 18m de hauteur, 18m de circonférence, murs de 1,40m d’épaisseur.
Elle caractérise le système défensif féodal classique.
Vers 8 mètres du sol, s'ouvre une porte dont on enlevait l'échelle pendant les sièges.
A l'intérieur, un orifice large comme un corps humain canalisait les intrusions guerrières à la plateforme supérieure.
Un édicule encore visible sur la façade abritait les latrines.
Zoom sur les latrines
Un escalier permet de grimper jusqu’au sommet de la tour. Sur la photo, on peut voir l’épaisseur du mur !
Surplombant les gorges de la Loire, le village de Chambles jouit d'une situation géographique remarquable et d'un panorama exceptionnel.
Depuis la tour, vue sur la rive opposée le village de Saint-Victor-sur-Loire
Les anciennes fortifications.
Au centre des fortifications se situaient le château seigneurial et l'église, ainsi que l'ancienne Tour de Chambles.
Tout autour, deux chemins de ronde puis une cours intérieure, enfin les dépendances immédiates du château.
Le tout était protégé par une seconde enceinte, à laquelle était adossée les maisons du village et les dernières dépendances seigneuriales.
Passage et escalier dans les fortifications.
Deux portes donnaient accès à la seconde enceinte.
Nous allons descendre l’escalier pour revenir à notre camping-car etprendre la direction de notre dernière étape : Saint-Bonnet-le-Château.
Saint-Bonnet-le-Château que nous n’avions pas eu le temps de tout visiter à cause de la pluie.
L’aire deBoên-sur-Lignon est vraiment vaste et ce matin nous sommes seuls !
L’église vue depuis le parking.
Lors de la préparation de ce périple, nous n’avions pas prévu de visiter Boên-sur-Lignon. Mais comme Marie-Claude a besoin de médicaments, nous allons profiter de la recherche d’une pharmacie pour visiter rapidement le bourg !
L’Hôtel de Ville
Très beau cet édifice qui abrite la Mairie
Maison d’hôtes « La Maison de Famille » juste à côté de la Mairie. Maison de caractère, siège d’un ancien office notarial de 1862.
Sur la Place de l’Hôtel de Ville, à l’opposé de la Mairie, la salle des fêtes.
Cette salle est utilisée pour des fêtes privées, spectacles, fêtes des écoles, arbres de Noël, réunions mais aussi dans le cadre de manifestations diverses organisées par des associations.
Monuments aux morts :
Sculpté par Joanny Durand, ce monument représente Vercingétorix main dans la main avec un poilu. Une mise en scène étonnante, d'autant qu'il s'agit d'un monument commémoratif au maquis.
Église Saint-Jean-Baptiste duXIXè siècle.
L’église fut consacrée le 16 décembre 1884.
De l'église ancienne, on conserve le portail et la porte du clocher.
Chevet de l’église
L’église vue de l’arrière avec ce haut chevet et une tour d'escalier.
La visite de Boên-sur-Lignon se termine et nous revenons à notre camping-car qui trône toujours seul au milieu de l’aire !
Nous n’avons pas eu le temps de tout voir mais nous aurons certainement l’occasion de revenir à Boên-sur-Lignon.
Nous repreneons la route pour l’étape suivante : Le château de Goutelas, situé sur la commune de Trelins (42130)
Après un grand détour à cause du GPS mal programmé, nous arrivons enfin au parking du château de Goutelas.
Petite pause et ensuite visite du château, à voir dans le prochain article…