Après le repas, on roule jusqu'à Thueyts (07330) à environ 1h30 de La Garde-Adhémar.
Une fois installés à Thuyets, comme il n'est pas trop tard, on va faire le tour du village.
L'ancienne école communale de Thuyets.
A la sortie du village, direction Aubenas, un belvédère permet de voir le pont du diable. Pont que nous essaierons d'aller voir de près demain.
Le château : « Construit vers le XIIème siècle ce château aurait eu au moins 2 tours. »
« Bâti au bord d’un parc de plus d’un hectare, il est communément connu sous l’appellation de château de Blou, du nom de la famille qui le posséda pendant de nombreux siècles. »
« On connaît mal ses origines. Il s’agissait vraisemblablement d’un petit château féodal. »
« Ce château a été remanié de nombreuses fois au cours des siècles. Il est devenu un château de plaisance au 18ème siècle "gentilhommière dans un nid de verdure".C’est lors de la restauration que fut ajouté l’escalier principal et que le château prit son aspect actuel. »
« Cheminée dite ''Sarrazine''. »
«Acquis en 1926 par une famille de mouliniers, les Plantevin, qui installent une filature sur le domaine, il deviendra leur résidence jusqu’à la revente à la commune en 1986. »
Passage permettant de passer de la cour du château au vieux village.
Au bout de la rue de la Fontaine on aperçoit la maison dite ''Tour Gaschet''.
«La maison Michel Pichot de Lespinasse se distingue par une tourelle en saillie sur la façade, ornée de motifs en forme de fleurs de style Renaissance. Cette famille fut une des plus éminentes de Thueyts qu’elle quitta à la fin du XVIIè siècle. »
Nous arrivons « place Pouget sur laquelle se dresse la tour Gaschet, dite aussi tour Pouget. »
« Architecture Renaissance du 15ème siècle. Tour avec escalier en vis par lequel on accède à une plate-forme sommitale. Fenêtres à meneaux moulurées. Coquille St Jacques sur un modillon du rebord de la plate-forme. Gargouille en pierre. »
«Porte de la tour Gaschet moulurée avec blason flammé.»
« Dans la rue Mercièrela maison dite du notaire Eschalier, qui y résidait en 1640. On y admire une très belle fenêtre d’angle à meneaux moulurés. »
Passage voûté dit ''Passage du Fabricou''.
« Place des Cocons ou de la Laine. Place couverte, située entre la rue Mercière et la rue de l'église. »
« Sur le côté de la place, une étroite rue pavée permettait de se rendre à l'église depuis la rue Mercière. Des tringles fixées aux poutres permettaient le pesage de la laine ou des cocons. »
Échelle ancienne pour la cueillette
Fontaine
«L’église Saint-Jean-Baptiste se trouve au cœur du village, sur la place du Terras. Romane à l’origine, elle aurait été construite au 10è siècle, en remplacement d’une chapelle primitive. ==>
==> Au 18è siècle, à partir d’une nef unique, elle comportait sept chapelles latérales qui étaient, comme c’est généralement le cas, les chapelles funéraires des familles nobles. Au début du 19è siècle, ''elle menaçait ruine, tant à l’occasion de sa vétusté, qu’à l’occasion de réparations hasardeuses qu’on avait fait(es) …'', écrit le curé Enjolras en 1836. ==>
==> En conséquence, une partie de l’édifice s’effondre en 1834, en particulier la voûte de la nef. Reconstruite avant la fin de l’année, elle prend alors son aspect actuel. Le clocher, lui, de style italien, fut édifié en 1691. »
Porte datant de 1606
« Deux têtes sculptées, celle d’un homme et celle d’une femme, qui ornent la façade de la maison, lui ont valu l’appellation de ''maison des 2 têtes''. »
A proximité de l'aire des camping-cars, se trouve un belvédère qui ==>
==> surplombe le ''Pont du Diable''.
Demain matin, on fera la balade jusqu'au ''Pont du Diable''.
Deuxième partie du ''Parcours familial'' à la découverte des moulins et du village de Fontvieille.
(clic sur les photos pour les agrandir)
C'est bientôt le printemps ! Les arbres commencent à bourgeonner !
Le quatuor en pause avant de poursuivre la visite !
Nous voici au centre du bourg de Fontvieille.
« La construction de l'église St Pierre-Es-Liens de Fontvieille a été terminée en 1695, ==>
==> sa façade sera remaniée en 1765 et ==>
==> et la tour de l’horloge élevée en 1866.»
L'hôtel de ville
Fontaine sur la place de l'hôtel de ville.
Jaïka peut se rafraîchir enfin !
Les halles de Fontvieille.
Était-ce une ancienne armurerie ?
« La tour des abbés ==>
==> Le symbole de Fontvieille. ==>
==> Symbole du village depuis le XIIème siècle, la tour des abbés a été cédée à la commune par Mme Catherine Liner-Ruf. ==>
==> Ce pôle historique et culturel complète magistralement un patrimoine fontvieillois déjà remarquable par sa diversité et sa richesse. ==>
==> Dans ce domaine, "l’intégration" au patrimoine communal de la tour des abbés est un événement majeur qu’il faut considérer au sens littéral du terme.»
Vieille maison en face de la Tour des Abbés.
Nous arrivons à la fin de la boucle ''Parcours familial''.
« Le moulin Sourdon, plus communément appelé "le moulin tombé", parce qu’il a été le premier à perdre son chapiteau et ses ailes, est le doyen des quatre moulins de Fontvieille. ==>
==> Édifié en 1791, il est en activité aux XVIIIe et XIXe siècles. ==>
==> S’élevant à l’écart des autres, seul sur une colline à l’ouest de l’allée des pins, le moulin Sourdon est délaissé par les touristes et les villageois, son emplacement permet une belle vue sur la partie ouest du village. Il a été restauré pour la dernière fois en 1958. ==>
==> Le moulin Sourdon a été transformé en belvédère avec table d'orientation.»
Encore un peu de marche et nous arrivons à l'aire des camping-cars.
9ème jour ( après-midi ) : Mardi ( après-midi ) 22 janvier 2019
Le café bu, on peut aller visiter le village de Brancion..
(clic sur les photos pour les agrandir)
Le village n'est pas loin.
La porte voûtée qui est l'unique accès au château et au village, entourés de ravins abrupts.
Le logis de Beaufort et ses 2 tours : la Tour de Beaufort (à gauche) et la Tour de la Chaul (à droite)
On vient de franchir la porte voûtée.
« Le donjon est un important exemple du type de donjon roman rectangulaire et massif. »
La tour Beaufort
Le donjon et la tour Beaufort.
Vue d'ensemble du château.
Le donjon vu du bourg.
La halle de Brancion et son puits, ainsi qu'une sculpture.
La halle avec en arrière plan le donjon du château
De forme rectangulaire, elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1933.
Quelques maisons de Brancion
Cabanon !
L'église de Brancion
«La première église de Brancion, placée sous le vocable de Saint-Pierre, est mentionnée en 964 dans une charte de l'Abbaye de Cluny. »
« De petite taille, elle fut reconstruite au XIIème siècle, en moellons calcaires, à l'emplacement du sanctuaire primitif, à la pointe de l'éperon rocheux. »
Le chevet
L'église et son clocher carré.
Du seuil de l'église , on peut contempler un magnifique panorama.
Le paysage de la vallée de la Grosne.
Depuis le promontoire de l'église, on aperçoit le village de La Chapelle-sous-Brancion.
Fin de la visite de Brancion.
On continue notre périple en direction de Chapaize.
Petit arrêt au bord de la route pour photographier ce beau château.
« Niché dans son écrin de verdure, le Château de Nobles (château du XVI ème siècle) est situé à la Chapelle-sous-Brancion, sur la D14, après le Col de Brancion en direction de Chapaize. »
« La construction se compose d'un corps de logis couvert d'un toit à croupes et flanqué, à ses deux extrémités, de tours rondes à toits coniques. Celles-ci sont percées de canonnières à leur partie supérieure. »
Le château est une propriété privée et ne se visite pas.
De Groléjac à Beynac-et-Cazenac, en passant par Domme
Périple du 19 février 2018 au 13 mars 2018
13ème jour : samedi 3 mars 2018
Avant de quitter Groléjac, on fait quelques provisions à l'épicerie jouxtant l'aire.
Ensuite, direction la bastide de Domme (24250).
« La bastide, qui a été fondée en 1283 par Philippe le Hardi, n’est pas rectangulaire mais trapézoïdale. »
(clic sur les photos pour les agrandir)
« La Porte des Tours, principale entrée fortifiée de cette bastide, est la plus imposante et la mieux conservée de l’enceinte, dont il ne reste que trois portes d’accès à la bastide sur les quatre qui existaient initialement. »
« La porte des Tours (située à l’Est) était celle qui restait ouverte en cas d’alerte, tout au moins au début du XVIIe siècle.
L'ensemble est encadré par des latrines en encorbellement formant bretèche.
Cette entrée est défendue par 2 imposantes tours à bossage.
Plusieurs archères cruciformes défendent l'entrée.
Au centre, les corbeaux forment les vestiges d'une bretèche.
Depuis la salle des gardes au dessus, une herse (dont seules les encoches sont visibles) pouvait être manœuvrée.
Cet ouvrage militaire doit sa notoriété au fait que ses murailles enfermèrent 70 prisonniers Templiers entre 1307 et 1318. »
« Au sud, la porte Delbos (du bois), sans doute nommée ainsi parce que c’est par là que passaient les habitants qui allaient chercher du bois pour les constructions. Construite au début du XIVe siècle, elle fut remaniée en 1912 pour permettre le passage de gros véhicules. En 1923, à défaut d’avoir le tramway qui desservirait la bastide, les Dommois s’accommodèrent d’un service d’autocars qui reliait la ville à la gare de Vézac. C’est à cette époque que la place devant la porte Delbos fut aménagée pour le passage des autocars et le croisement des véhicules. »
« La porte del Bos est, en fait, une tour à 2 étages flanquée d'archères croisées ; le premier étage permettait l'accès au chemin de ronde. Entre les 2 arc, coulissait une herse qui était manœuvrée depuis l'étage supérieur. »
« Au sud également, la porte de la Combe donne accès en contrebas aux fontaines qui se trouvent à l’extérieur de la bastide. Son arc segmentaire fut entièrement reconstruit au début du XXe siècle. De part et d'autre, deux escaliers permettaient l'accès au chemin de ronde. Dans ce quartier puvre du bas de la bastide, habitaient les agriculteurs. »
« Sur la place de la Rode (où était infligé le supplice de la Roue), la maison du batteur de monnaie s’orne de belles ouvertures gothiques. »
« Dans la rue des Consuls, l’ancien hôtel de ville occupe une construction du XIIIème siècle, ancienne maison de justice du sénéchal. »
A l’angle de la rue Geoffroy-de-Vivans, une maison avec une belle fenêtre Renaissance.
De belles maisons de pierre ocre et de tuiles brunes.
« L'écrivain Eugène Le Roy a séjourné à Domme dans la rue portant son nom et son héros le plus connu "Jacquou le Croquant", paysan rebelle périgourdin a sa statue au restaurant du même nom. »
La place de la Halle, où se trouve la belle halle du XVIIème siècle et ==>
==> et la mairie, dans l'ancienne maison des gouverneurs du XVIème siècle flanquée d’une tourelle.
Toujours sur la place de la halle, le musée ''L'Oustal du Périgord'', avec sur la droite, la maison dite de ''l'Évêque''. ==>
==> La maison dite de ''l'Évêque''.
L'église Notre Dame de l'Assomption construite en 1622 sur les bases d’une ancienne église et sa toiture est percée de lucarnes .
La façade en clocher-mur.
Depuis le belvédère de la Barre, vue exceptionnelle sur ==>
==>sur la vallée de la Dordogne et sur ==>
==> et sur les beaux villages voisins de La Roque-Gageac et Beynac-et-Cazenac.
Statue de Jacques de Maleville, un des rédacteurs du Code Civil.
La ''promende des falaises'' qui ==>
==> qui mène au jardin public.
Au bout de jardin se trouve le ''Moulin du Roy'' et ==>
==> et, à côté du Moulin du Roy, une résidence d'habitation construite sur le même style.
Depuis les remparts, on aperçoit les vestiges du château du Roy et ==>
==> et les deux ''moulins''.
A l'angle de la place de la Rode et de la rue Porte de la Combe, le lavoir construit au début du 20ème siècle.
Et Jaïka en profite pour se désaltérer !
Cet escalier va nous mener à la rue Eugène Le Roy et de là on va sortir de la bastide par la Porte des Tours pour regagner le camping-car.
Et maintenant, en route pour Beynac-et-Cazenac (24220) qui sera la halte de ce soir.
Pluie toute la nuit et il faut attendre la fin de matinée pour que le temps s'améliore ce qui nous permet de visiter Martel.
(clic sur les photos pour les agrandir)
« Martel, bâtie sur le causse qui porte son nom, est une des rares villes qui ne doive pas son existence à un castrum ou une fondation religieuse. Elle est née d’une convergence de routes, un axe antique Nord-Sud croisant un axe Ouest-Est où transitaient le précieux sel de l’Atlantique et le vin d’Aquitaine. »
« Martel est aussi appelée la ville aux sept tours : elle comptait au XV° Siècle plus d’une trentaine de tours,tourelles et échauguettes. »
La tour carrée Tournemire ==>
==> qui était une tour de guet, et également une prison (XIIe et XIVe siècles).
Derrière la tour Tournemire, on aperçoit le beffroi.
La tour carrée des Cordeliers, tour tronquée à la Révolution.
« Avec ses 14 piliers massifs supportant une belle charpente en châtaignier recouverte de tuiles plates, la halle de Martel trône fièrement sur la Place des Consuls depuis plus de 2 siècles. »
« Une charpente de génie :
C’est un géomètre de Martel nommé Teringot qui est à l’origine de la conception de cette magnifique charpente en châtaignier, d’un plan rectangulaire à pans coupés.
Par son inventivité, il a su allier force et élégance en gardant l’esprit médiéval de la halle d’origine. Une charpente ordinaire ne permettrait pas de supporter toutes ces tuiles, tant la portée est grande. Mais en plaçant sur le pourtour, de large débord de toiture sur les piliers, le poids de la toiture intérieur par un effet de balancier a été compensé par le poids de la toiture extérieur.»
« Cette halle peut paraître récente, comparée aux bâtiments bordant le pourtour de la place, datés pour certains du XIIe & XIIIe siècle. » ==>
==> comme le Palais de la Raymondie avec son Beffroi et ses échaugettes datant du XIIIe siècle, mais également ==>
( Palais de la Raymondie, côté rue de Senlis)
==> mais également l’hôtel Fabri avec sa tour d’escalier datant du XIIe siècle.
Les échauguettes de l'ancien hôtel de la Raymondie.
Façade située sur la place du Marché et sur la rue Tournemire.
L'hôtel a été terminé vers 1330 avec un porche d'entrée sous la tour carrée.
Le porche donne accès à « une sorte de castrum ==>
==> établi sur plan pentagonal avec cour intérieure munie d'un puits, ==>
==> échauguettes de guetteurs aux angles ==>
==> et tour barlongue ou beffroi défendant la porte principale. ==>
==> Sa destination primitive est d'être la maison commune.
Ancien hôtel particulier avec tour ronde et échauguette.
Autre ancien''hôtel particulier de Mirandol'' (XVe siècle) avec sa tour carrée et ==>
==> et son échauguette.
Passage voûté qui va nous mener à l'église.
Le clocher de l'église.
Et voilà l'église Saint-Maur ==>
==> église fortifiée et colossale !
Gros plan sur le clocher.
On emprunte le ''Passage du Sonneur'' pour ==>
==> pour arriver au pied du clocher, haut de 40m !
Clocher qui servait à assurer la surveillance de la ville.
Maisons à colombages
Un bel exemple de maison à pans de bois et encorbellement.
La visite de Martel se termine, on va manger et ensuite on ira jusqu'à Souillac (46200).
Visite du village de Charroux et ensuite l'abbaye de Bourgneuf...
De Charroux à Saint-Pourçain-sur-Sioule, en passant par Chantelle et Bourgneuf
Périple du 16 janvier 2018 au 31 janvier 2018
3ème jour : jeudi 18 janvier 2018
Cette aire naturelle de Charroux est très bien, il manque juste les ''services'' (eau, vidanges,...)
Le ciel est grisâtre, mais il ne pleut pas, alors la visite de Charroux s'impose.
« Charroux est un petit village d'environ 320 habitants, qui domine les plaines et les vallées alentour. Cette position lui fournit un magnifique panorama au nord sur la plaine de la Limagne et au sud sur les monts d'Auvergne. Il fait partie de la région du Bourbonnais. »
(clic sur les photos pour les agrandir)
La ''halle au petit bois'' datant du XIXè siècle.
Halle et Mairie.
« Classé parmi les plus beaux villages de France, Charroux est le seul village à posséder ce label dans le département. »
Sculpture …
La Tour de guet ==>
==> ancienne tour de fortification ==>
==> La Tour ancienne prison, vue de l'intérieur des fortifications.
« De ce qui fut dès le Moyen-Age une ville fortifiée autonome, avec ses privilèges, Charroux a gardé la complexité et l'étendue de sa structure urbaine. »
Dans la rue Mornat, à proximité de l'église, l'ancienne ''balance''.
L'église Saint-Jean-Baptiste (XIIème siècle) ==>
==> qui faisait partie du système de fortification.
L'entrée de l'église.
Le chevet et le clocher tronqué qui reste un mystère
L'enseigne d'un marchand de vins
Le Beffroi ==>
==> ou porte de l'Horloge, intra-muros
Dans la rue de l'Horloge se trouve la plus vieille maison à colombages et encorbellements datant du XIVè siècle ==>
==> et à l'intérieur , où va se précipiter MimiManouche, toute … ==>
==> « ...toute une gamme de formes et de senteurs sont à découvrir dans cette boutique-atelier où sont fabriquées les bougies: pamplemousse, caramel, santal, muguet, chèvrefeuille, citronnelle, chocolat et bien d'autres. »
Toujours dans la rue de l'Horloge, un passage voûté ==>
==> côté rue et côté cour
==> passage qui rejoint la rue des Tanneurs ==>
==> puis par là, on arrive à ==>
==> à la ''Cour des Dames'' !
« Point central de la ville, dernier refuge des habitants, la ''Cour des Dames'' a gardé le charme d'un havre de paix. »
Le même passage, depuis la ''Cour des Dames''.
« Dans les années 1950/1960, la cour intérieure de la citadelle commença à être désignée sur les plans de la ville du nom de ''Cour des Dames''. Pareille dénomination (''rue'', ''boulevard'', ''place'', ''promenade'' ou ''parc des dames'') ayant souvent servi à signaler l'existence d'un certain commerce érotique, il faut avouer que les archives de la ville n'en font pas état. Plus probable donc qu'il s'agisse de ce que les linguistes appellent une ''étymologie populaire'', due à la disparition de la gendarmerie royale au 17e siècle. N'ayant gardé que le souvenir acoustique du nom, la population, ne sachant plus à quoi le référer, aurait effectivement pu changer le ''d'Armes'' du nom en ''Dames'' d'où la poétique ''Cour des Dames'' de nos jours.»
Un autre passage nous permet de sortir de la ''Cour des Dames'' par la rue de la Ferraillerie pour ==>
==> pour rejoindre la rue de l'Auditoire puis la rue de la Poulaillerie.
Dans cette rue se trouve le ''Musée de Charroux et de son canton'' (fermé) et aussi la Moutarderie où MimiManouche (là-aussi) a fait quelques emplettes !
« La fameuse et incontournable Moutarde de Charroux, disparue des tables au début du 20éme siècle, retrouve ses lettres de noblesse grâce au savoir-faire de Claude Maenner. Elle est reconnue à ce jour pour ses qualités gustatives. »
Puis, on repasse par la rue de l'Auditoire au bout de laquelle se trouve la porte d'Orient
La porte d'Orient, extra muros,attenante à ==>
==> attenante à la maison du Prince de Condé.
Au cours de la visite, on a pu voir plusieurs puits !
Avant de regagner, notre autocaravane on va jusqu'à la table d'orientation ==>
==> pour un joli panorama !
Dans l'après-midi, on prend la route pour nous rendre à Chantelle (03140). On fait un léger crochet par Bellenaves (03300) où se trouve une borne pour camping-car. Malheureusement la borne est en ''hors gel'', donc pas d'eau. On poursuit jusqu'à Chantelle, mais l'aire indiquée sur l'application ''Park4Nignht'' est introuvable.
On arrive enfin à se garer sur le bord de la rue de Bourgneuf, près des terrains de tennis. Pas très loin de l'abbaye.
L’abbaye Saint-Vincent, où vit une communauté de Bénédictines depuis 1853.
L’abbaye est édifiée sur un éperon rocheux surplombant les gorges, ==>
==> gorges profondes et boisées, de la Bouble, qui est un affluent de la Sioule.
« Le caractère forteresse du monastère est nettement perceptible par l’aspect abrupt de certaines parties de l’édifice et … ==>
==> … et la présence de plusieurs tours qui confèrent à l’ensemble une silhouette médiévale».
L'arbalète géante de Chantelle.
« L’existence de l’arbalète dite « de Chantelle » aurait été découverte lors de la lutte menée par Louis II de Bourbon contre les routiers anglo-gascons lors de son retour d’exil d’Angleterre.
Début septembre 1369 une compagnie de routiers gascons partie à l’aventure parvint en Bourbonnais et investit le château de Belleperche au nord de Moulins où Isabelle de Valois, la mère du duc Louis II, tenait sa cour. Son fils Louis II de Bourbon en fut fort courroucé. Il réunit alors sous les murs de Belleperche dès la mi-octobre 1369 une troupe de 800 hommes d’armes, et entre le 8 et le 18 février 1370 il fit donner son armement contre un renfort ennemi qui le menaçait par l’arrière. C’est là que « les grosses arbalètes de Chantelle, lesquelles étaient moult belles et firent moult de biens » actionnées par les Gênois Thomas et Domingue. Le premier trait embrocha d’un seul coup deux anglais. Cette arbalète était sans doute construite dans la tour Saint-Pierre du château de Chantelle « atelier à fondre et faire de l’artillerie ». 150 ans plus tard François RABELAIS fit du maniement d’une arbalète un des passe-temps de PANTAGRUEL : « son père luy feist faire comme il estoit petit une arbaleste pour s’ébattre après les oysillons, qu’on appelle de présent la grande arbaleste de Chantelle » bien sûr, d’une taille proportionnelle à celle de son géant. L’arbalète que l’on voit ici est une reproduction de celle exposée au musée des armes du Moyen-Âge de Castelnau (Dordogne). »
Ancien pigeonnier sur la rue de Bourgneuf.
Comme nous n'avons rien trouvé à Chantelle pour la halte de la nuit, on va à Saint-Pourçain-sur-Sioule (03500) (à 14km) où se trouve une aire pour camping-cars en bord de la rivière ''La Sioule''.
Nous voilà prêts pour un 67ème périple d'une quinzaine de jours dans le Boubonnais/Allier, sans les GéDal pris par des obligations familiales !
De Craponne à Ébreuil, en passant par Thiers
Périple du 16 janvier 2018 au 31 janvier 2018
1er jour : mardi 16 janvier 2018
Départ à 10h - sous une pluie fine - avec un arrêt à midi à l'aire d'Iloa (Thiers – 63). On reprend la route à 14h30, toujours avec pluie alternant avec un peu de soleil.
On arrive à Ébreuil (03450) vers 16h30.
En traversant le village, on repère la borne des services , qui n'est pas en hors gel : tant mieux, on s'en servira demain.
(clic sur les photos pour les agrandir)
On va se garer 300 mètres plus loin sur le parking du stade sur une plate-forme goudronnée ce qui nous permet d'éviter le terrain herbeux et boueux car une pluie, accompagnée de rafales de vent, vient d'éclater !
Nuit mouvementée car les rafales de vent secouaient le camping-car !
Ce matin, le vent et la pluie se sont calmés, alors on peut faire le tour du village d'Ébreuil.
(clic sur les photos pour les agrandir)
La Place de la Mairie avec à droite la Poste (Coucou Régine) et au centre le monument aux Morts.
Par la rue de la Porte Charrat, on arrive face à l'église Saint-Léger.
L'église est fermée et en travaux !
L'abbatiale Saint-Léger est située sur la place de la Liberté, ainsi que ==>
==> ainsi que la halle du XVIIIe siècle.
infos place de la Liberté
Jouxtant l'église, l'ancien hospice des Charitains.
A l'arrière de l'église, peut-être un ancien presbytère.
Maisons sur la place de la Liberté.
Maison (en mauvais état) sur l'ancien jardin de l'Abbé !
Pont enjambant la rivière ''La Sioule''.
Maisons le long de la Sioule
La Sioule
« La Sioule est le principal affluent de l’Allier. La rivière prend sa source à proximité du lac de Servières entre le village de Vernines et le lac. La rivière coule principalement dans la région des Combrailles, dans les départements du Puy-de-Dôme et de l’Allier, sur une longueur de 150 km. On trouve une grande diversité de paysage tout au long du parcours de cette rivière ou de ses affluents : des zones humides, des gorges, des cascades, des méandres (dont les plus connus sont le Méandre de Queuille et le Méandre de Rochocol), des lacs de retenue… le viaduc ferroviaire des Fades. »
La maison à échauguette, rue du Vieux-Pont, datant du XVe siècle.
L'entrée de la maison à échauguette.
Après le déjeuner, on va jusqu'au village de Chouvigny (03450) où ==>
==> où se trouve le château … de Chouvigny.
Ce château fort (13e siècle) ==>
==> a appartenu à la famille de La Fayette et au duc de Morny.
Il a été édifié en 1250 par Guillaume 1er de Chauvigny, ==>
On laisse le château de Chouvigny derrière nous pour continuer notre périple jusqu'au village de Charroux (03140), seule commune de l’Allier à posséder le label de «Plus beau village de France».
A l'entrée du village, dans la Grande Rue au numéro 49 se trouve un parking mais il est pentu, herbeux et, à cause de la pluie, boueux. Alors, on cherche un autre endroit.
Finalement, on se pose un peu à l'extérieur du village, une aire naturelle, le long du cimetière ! ==>