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Noyers-sur-Serein (2/3)

Lundi 23 septembre 2019

« Au coeur de la Bourgogne, à 2 h de Paris, la cité médiévale de Noyers-sur-Serein, classée parmi "Les Plus Beaux Villages de France", marie la découverte d'un patrimoine architectural remarquable aux plaisirs d'une cité vivante. »

Passage voûté sous une maison.

« Le Kamato :

Remarquable exemple d'architecture civile du XVe siècle, cet édifice est de style gothique (l'oculus de la porte d'entrée est postérieur). Les fenêtres du 1er étage sont d'origine ; celles du rez-de-chaussée datent d’une restauration du XXe siècle. »

Vieille bâtisse sur la place Madeleine. A droite, au-dessus de la porte, se trouve un sculpture de la coquille de Saint-Jacques.

On poursuit notre balade en faisant les extérieurs du village.

Le chemin longe des murs de pierre sèche qui abritent de discrets jardins.

Jardin avec pigeonnier transformé en habitation.

On passe devant la Tour de la Cave aux Loups.

On emprunte un sentier pentu qui ==>

==> qui nous conduit aux ruines du vieux château.

« Le château de Noyers fut construit sur l’éperon boisé dominant de 60 m la vallée du Serein au Xème siècle. A la fin du XIIème siècle Hugues de Noyers, évêque d'Auxerre fit entreprendre d'importants travaux au château.

Cette place forte, qui était devenue la plus importante de Bourgogne avec ces 27 tours, fut détruite sur ordre de Henri IV, en 1599 pour mettre fin à son occupation par des membres de la Ligue .

Les vestiges de l'édifice sont aujourd’hui en cours de réhabilitation. »

Nous revenons vers le village et nous repassons à côté de Tour de la Cave aux Loups.

« Les Tours et Remparts :

Flanqués de 23 tours, dont 19 sont encore partiellement visibles ou intactes comme la Tour de la Cave aux Loups, les anciens remparts, épais de cinq à six pieds, cernent la ville et sont percés de trois portes : la Porte Peinte au sud, la Porte de la rue Franche au nord et la Porte Venoise, ouvrant sur l'ancienne route de Dijon au nord-est. Cet ensemble défensif remonte au XIII e siècle. »

Nous sommes sur la promenade Charles-Louis Pothier qui longe la rivière ''Le Serein'' et nous découvrons les autres tours.

« Derrière les maisons, tour haute et étroite, dite ''tour cachée'' appartenant à l'ancien hospice Saint-Nicolas du Bourg. »

Tours défensives.

Autre tour défensive, dont un balcon a été ajouté.

Nous faisons une pause repas et nous continuerons la visite plus tard...

SOURCES :

http://www.noyers-et-tourisme.com/doc/guide-visite-site.pdf

http://rdrui.free.fr/_site/89/89_noy.php

https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/vieux-chateau-de-noyers-sur-serein-cham

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A bientôt pour la suite de ce 88ème périple'

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«Le sourire est le le même dans toutes les langues..»

Proverbe Mexicain

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De Saint-Fargeau à Noyers-sur-Serein

Dimanche 22 septembre 2019 (suite)

Sous un petite pluie fine, on poursuit la visite de Saint-Fargeau.

Nous nous dirigeons vers le cimetière.

« Située dans le cimetière de Saint-Fargeau , la Chapelle Sainte Anne date du XVIe. ==>

==> Elle est perchée en haut du cimetière. ==>

==> Elle possède une voûte en chêne en berceau ==>

==> ainsi que de remarquables peintures murales aux couleurs éclatantes. »

« Dans la rue de l’église. une lucarne dite ''guitarde'', superbe travail de compagnon. ==>

==>Cette tradition du tracé dans la charpente, appelée trait de charpente, est aujourd'hui classée patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. »

Au bout de la rue de l'église, une autre lucarne ancienne dite ''guitarde''.

« Elles témoignent du savoir-faire du compagnon charpentier en rassemblant en une sorte d' enseigne toutes les difficultés de son métier et sa science du trait apprise sur le Tour de France. Elle tire son nom de l’assemblage des pièces de bois courbes appelés ''liens guitares''. »

« L’église Saint-Ferréol datant environ de 1250. La façade est typique XIIIe siècle, construite en grès ferrugineux extrait de la carrière de la Marcinerie sur Treigny. ==>

==> Les portails sont décorés de colonnettes et de chapiteaux à feuillage rappelant le style corinthien. Sur le tympan central est peint la devise des seigneurs successifs de Saint-Fargeau ; sur les deux autres sont sculptées des statuettes. ==>

==> Sa particularité est sa rosace inscrite dans un carré, avec pour principal décor des trèfles à 3 et 4 feuilles de la même époque. »

« Jeanne d'Arc serait passée par Saint-Fargeau...

Jeanne d’Arc, en route pour délivrer Orléans, fit halte à Saint-Fargeau en février 1429 et vint se recueillir dans l’église. C’est pourquoi une une plaque figure sur la façade d’une maison dans la rue de l’église . »

Maison à pans de bois.

Ancien couvent des augustins ==>

==> occupé actuellement par la Mairie.

Ancienne ''école des filles''

Peut-être l'ancienne école de garçons (?)

Musée de l'Aventure du Son.

Cadran solaire sur la façade du musée

« Le musée présente aujourd’hui la plus grande collection d’Europe de phonographes, d’anciens postes de radio et d’instruments mécaniques. »

« Le lavoir des Augustins ==>

==> Construit vers 1840 pour pallier aux besoins des lavandières, sa structure en bois a été réalisée par des Compagnons du devoir à la fin du XIXe siècle. ==>

==> Ce fut le seul lavoir du village à être doté d’un cabinet d’aisance. »

Fin de la visite de Saint-Fargeau, direction Noyers-sur-Serein(89310) à 12km.

A demain pour la visite de Noyers-Noyers-sur-Serein

SOURCE :

https://www.cirkwi.com/fr/stfargeau.coeurdepuisaye?offset=9

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Coordonnées de cette aire de Noyers-sur-Serein :(47° 41’ 40” E 3° 59’ 41”) 

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A bientôt pour la suite de ce 88ème périple'

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«Celui qui cherche un ami sans défaut, reste sans ami.»

Proverbe Turc

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La famille macmanouche.com

vous souhaite

une BONNE ANNÉE 2020

De Ratilly à Treigny

Vendredi 20 septembre 2019

Du château de Ratilly, qu'on vient de quitter, on se rend à Treigny (89520) qui se trouve en région Puisaye, région située aux confins de l'Orléanais, du Nivernais et de la Bourgogne.

Une fois installés, on va faire un petit tour de ville;

« La rue des Bringues :

Autrefois, rue de petits artisans, elle doit son nom aux villageois, qui fréquentant les 7 cafés du village, ''bringuebalaient'' dans cette rue en pente, certains soirs. »

« L'église Saint-Symphorien dite''Cathédrale de la Puisaye.

Construite à l'emplacement d'une église du XIIIème siècle, elle fut consacrée le 29 octobre 1492.

Des animaux en pierre sculptée ornent les arêtes de la toiture.

Les dimensions de l'édifice sont importantes pour une église de campagne : 12m sous les voûtes et son mobilier est fort riche. Aussi l'appelle-t-on la Cathédrale de la Puisaye. »

« La Maison Lian :

Limonadier de métier, Aristide Lian fut instrumentiste et compositeur de musique.

Il dédia, non sans humour, la valse ''Palpitations'' à son fils Camille Lian, éminent cardiologue ayant découvert la relation entre l'auscultation et la pathologie cardiaque. »

« Le Presbytère :

Bâti en 1640, on remarque sur la façade de l'encadrement des fenêtres typiques du XVIIème siècle. Les Jansénistes utilisèrent le presbytère comme lieu de réunion clandestine durant leur présence au village. A la Révolution, il devient propriété de la commune et l'ancien curé devient maire du village après 1789 ! »

« Le Couvent :

La construction du bâtiment remonte au Xvème siècle. Une école y fut implantée jusqu'à leur renvoi en 1735. Vendu comme bien national à la Révolution, il fut racheté par l'abbé Pautrat, curé de Treigny, qui en fit don en 1833 aux sœurs de la Providence de Ligny, pour y accueillir une école de filles. Restauré en 2003, le bâtiment abrite l'Association des Potiers Créateurs de Puisaye où sont exposés les œuvres de céramistes contemporains. »

« Le Cèdre du Liban :

Planté par Jean Regnier, né à Treigny, le Cèdre est âgé d'environ 200 ans.

Il atteint aujourd'hui 30 m de haut et 6,20 m de circonférence. C'est à ce titre qu'il figure parmi les plus majestueux de France et a reçu en 1996, le prix de l'''Arbre de Bourgogne''. »

Vieille grange à proximité du cèdre du Liban.

Ancienne grange avec pigeonnier.

« La Ruelle du Moulin :

Cette charmante ruelle permettait aux habitants d'accéder directement au lavoir sur la rivière la Vrille. Un abreuvoir, un moulin à laitier et des jardins occupent la partie basse. »

Hangar désaffecté dans le ruelle.

Ancienne fermette, toujours dans la ruelle.

« Le Moulin à Laitier :

Au-delà du petit pont, sur la droite, se trouvait le moulin à eau qui produisait du ''laitier*''. On peut imaginer le bruit que faisaient les pilons pour transformer le minerai de fer en poudre (scories). Cette poudre est utilisée par les potiers pour la ''couverte'', l'émail des poteries. Cette technique a permis d'imperméabiliser les poteries et de les rendre plus solides. Le moulin cessa d'être exploité en 1921. »

*« En sidérurgie, le laitier correspond aux scories qui sont formées en cours de fusion ou d'élaboration du métal par voie liquide. »

Belle façade datant de 1925.

« La Mairie :

C'est sur une ancienne ferme potière que fut construite la mairie actuelle en 1880.

Treigny a connu un développement économique grâce à la production de poteries utilitaires au XVIIIè et XIXè siècle. »

Petite maisonnette !

L'ancien puits.

Fin de la visite de Treigny. Ce soir nous serons nombreux sur l'aire de Treigny.

Demain, visite d'une aventure unique au monde : Guédelon...

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Coordonnées de cette aire de Treigny : (47° 32’ 59” E 3° 10’ 53”) (SG)

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A bientôt pour la suite de ce 88ème périple'

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Proverbe Turc

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Pradeboni

Samedi 3 août 2019

Aujourd'hui, on va à Pradeboni, le village où MacManouche, dans son enfance, passait les vacances d'été en famille.

« La Bisalta est une montagne de 2231 m d'altitude. Son nom provient de l'aspect bifide (''bis alta'' = bis haute : deux fois haute). Sur plusieurs cartes, elle est aussi appelée Besimauda. Compte tenu de sa position avancée vers la plaine, la Bisalta est l’une des montagnes les plus panoramiques du Piémont. »

On se gare sur le parking du cimetière de Pradeboni

Pradeboni fait partie de la municipalité de Peveragno (province de Cuneo, région du Piémont.) et il est est constitué de plusieurs hameaux (''tetti'').

Et c'est parti pour la balade. On passe devant la ''Trattoria della Posta'' (L'auberge de la Poste ou littéralement ''Taverne de la Poste'')

Puis on grimpe jusqu'au hameau de ''Tetti Gallina''. (Hameau Poule)

C'est dans ce hameau que MacManouche passait ses vacances.

''Tetti'' signifie ''toits'', c'est-à-dire plusieurs maisons.

Sur la photo, les propriétaires de cette maison (qui est à l'entrée de ''Tetti Gallina'') l'ont baptisée ''Tetto Madama'', le ''toit (maison) de Madame'' car la propriétaire était surnommée ''Madama''.

Passage très étroit pour entrer sur la place du hameau.

Maison ayant appartenu à une arrière-grande-tante de MacManouche.

Au fond, en blanc, la maison de vacances de MaManouche : maison restaurée par les nouveaux propriétaires.

Quelques anciennes maisons typiques du hameau de ''Tetti Gallina''.

A la sortie du hameau, source et ancienne ''glacière'' où les habitants pouvaient y déposer des produits à garder au frais !

Au-dessus de ''Tetti Gallina'', la chapelle de la Crocette. (''Cappella delle Crocette'') « située sur la colline connue sous le nom de "Crocette", d'où elle tire son nom, elle est dédiée à la Notre-Dame des Neiges. ==>

==> La légende dit qu'elle a été construite vers la seconde moitié du XIXe siècle, à l'endroit où des troupes françaises étaient postées pendant l'occupation napoléonienne. Les troupes auraient dit à la population qu'elles partiraient dès qu'il neigerait. ==>

==> Et la neige est arrivée le 2 août, quelques jours avant l'anniversaire de la ''Madonna della Neve'' (Notre-Dame des Neiges) (5 août), chassant les Français. ==>

==> Le bâtiment a un porche robuste qui offre une halte confortable pour le voyageur. Au-dessus de l'entrée de la chapelle, une fresque représentant la Madone est encore partiellement visible. »

On continue à monter et au détour d'un virage, on aperçoit le clocher de l'église de Pradeboni.

Panneau indiquant la direction de ''Tetti Grossi'' (en italien et ''Tet Groes'' en occitan ou piemontais) (littéralement Grands Toits, mais le nom de la plupart des familles était ''Grosso'' et le pluriel de grosso c'est grossi. Donc on pourrait traduire par ''les Toits (maisons) des Grosso )

Nous voici au hameau ''Tetti Grossi''

Circulation automobile très difficile.

Rue étroite et très pentue

Vieilles maisons

Derrière nous ''Tetti Grossi''

Panorama sur la plaine de Peveragno, mais pas très visible à cause du temps trop brumeux !

Suite de la balade dans le prochain article...

SOURCES :

https://it.wikipedia.org/wiki/Bisalta

http://italia.indettaglio.it/ita/piemonte/cuneo_peveragno_pradeboni.html

http://www.chambradoc.it/FEDARTEzonaF/Chiesa-di-Pradeboni.page

http://www.chambradoc.it/FEDARTEzonaF.page

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A bientôt pour la suite de ce 87ème périple'

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« La perfection est un chemin, non une fin.»

Proverbe coréen

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Visite de Neussargues-en-Pinatelle

Lundi ( après-midi ) 24 juin 2019

En fin d'après-midi, on va balader dans le bourg de Neussargues-en-Pinatelle.

L'église Saint-Benoît.

Le bâtiment vitré abrite la piscine du ''Relais de la Noue'', un complexe haut de gamme aménagé dans un corps de ferme de 1790 rénové en 2012.

Ruelle fleurie.

Fontaine

Lavoir

Ancien corps de ferme, bien restauré.

Le clocher

Le portail de l'église

Le château Benoit, propriété privée.

Château qui a été habité par le musicien Olivier Messiaen et son épouse Claire Delbos.

Passerelle aménagée en observatoire.

Elle est située en bord de la N122, à l'entrée de Neussargues.

Vue sur la Tour de Mardogne

Vue aussi sur le rocher Laval

Depuis la passerelle, vue aussi sur l'aire pour camping-cars.

Il fait très chaud, on va aller se rafraîchir dans notre maison-roulante !

Demain, direction Murat (15300)...

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Coordonnées de cette aire de Neussargues : (45° 8' 3'' E 2° 58' 53'') 

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A bientôt pour la suite de ce 85ème périple'

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« Ça fout les glandes que des gens soient obligés de faire les poubelles pour se nourrir !»

Coluche

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