Départ pour un long périple (surtout en kilomètres, environ 2300 à 2600 km) et pour une vingtaine de jours !
Cette fois-ci, nous avons 2 voyageurs avec nous, les cousins de Marie-Claude : Brigitte & Jo.
Nous devons les mener à Missillac (près de Nantes) pour voir leurs 2 petites-filles et leurs 2 arrières-petits-fils.
Le camping-car prêt, nous prenons la route en direction de Craponne-sur-Arzon (43500).
Première halte sur une aire d’autoroute et premier déjeuner dans le camping-car !
Mais à cause du couvre-feu (18h) en vigueur, nous nous arrêtons à 16h45 à l’aire de Viviers car nous n’avons pas le temps d’arriver avant 18h à Craponne.
Le cousin Jo est un peu fatigué par le voyage !
La cousine Brigitte vient réconforter son mari.
On va ensuite marcher le long de la digue pour nous dégourdir les jambes.
Toujours la même péniche amarrée au bord de l’autre berge.
Pendant que nous faisons des photos, Marie-Claude en profite pour cueillir des fleurs.
Malheureusement, Marie-Claude glisse et chute en bas de la digue. Résultat : des hématomes et choc sur son œil gauche.
Demain, nous irons à l’hôpital du Puy-en-Velay (43) pour qu’un ophtalmologue examine l’œil de Marie-Claude.
Première nuit pour Jo & Brigitte dans notre maison-sur-roues !
On avait fait une pause avant d’attaquer les passages rocailleux !
Passages en escaliers dans les rochers, présentant de petites difficultés mais accessibles car sécurisés grâce aux mains courantes câblées.
Le canal enjambe le ruisseau du Cros que nous devons franchir.
Une fois le ruisseau franchi, il nous faut grimper jusqu’au sommet de la colline : heureusement une main courante a été installée ce qui facilite la montée !
Gédal grimpe d’une main car dans l’autre il tient précieusement son appareil photos !
Tout en grimpant, on aperçoit le château !
Encore un passage accidenté avant d’atteindre le sommet de la colline !
Du haut de la colline, belle vue sur Chalencon et son château.
Beaux vestiges de ce château de Chalencon perché au sommet d'un piton rocheux.
Après avoir suivi une piste forestière (GR3 F), on arrive au deuxième pont (appelé à tort Pont Romain).
C’est le pont de Bounery qui enjambe l’Ance en amont. Il est constitué d’une seule arche. Plus récent que le pont du Diable il serait peut-être du XVème siècle.
Le château a été édifié sur les bases d'un ancien castrum romain à compter du XIIe siècle, sur un piton dominant le cours de l'Ance et fut pendant plusieurs siècles le berceau de la puissante famille de Chalencon.
Au Moyen Âge, le village de Chalencon, dans la vallée de l'Ance, était un important lieu de passage entre le Velay et le Forez. C'est donc tout naturellement qu'une puissante forteresse y fut bâtie dès le Xe siècle pour assurer le contrôle de ce point de passage.
Le site fut abandonné à compter du XVIIe siècle et il n'en demeure qu'un donjon (restauré au XIXè ) en forme de tour ronde surmontée de créneaux, des tourelles d'angles et trois esplanades étagées.
Depuis les remparts du château, on domine le village de Chalencon.
Vue sur l’Ance depuis le château.
Et vue aussi sur le pont de Bounery !
Un dernier regard au Château et au village de Chalencon et on remonte au parking du départ situé à 300m, en amont.
Toujours à cause du confinement, on publie des photos d’archives.
En ce mois de mars 2013, il ne fait pas chaud pour faire la balade de la boucle des 2 ponts en compagnie de Gé et Nanette.
Boucle autour du village de Chalencon en Haute-Loire (43) et de son château féodal.
Nous approchons du pont du Diable, pont en arc qui enjambe l'Ance en contrebas du bourg médiéval de Chalencon.
La légende pont du Diable : « détruit par les crues incessantes de l’Ance , le seigneur signe un pacte avec le Diable pour empêcher une nouvelle destruction de l'édifice. Satan déclare que la première personne qui passera le pont fera don par ce biais de son âme. Le seigneur souhaite se sacrifier mais quand il s'avance, son chien le précède et sauve ainsi son maître. Le Diable, dit-on, furieux, jette une énorme pierre au pied du pont que l'on voit encore aujourd’hui. »
La petite rivière Ance qui passe sous le pont du Diable.
Le château féodal de Chalencon (Baronnie des Chalencon), perché sur son promontoire. A ses pieds, le village féodal, et le Pont du Diable avec ses deux arches dont l'une à 15m de haut, certainement du XIIe siècle.
Le ciel devient menaçant, mais ça ne devrait pas durer !
Nous voici sur l’autre versant.
Superbe vue sur le village de Chalencon et son château !
Ce château du Moyen Age est une vieille forteresse féodale.
Forteresse construite sur un piton rocheux avec un donjon émergeant d'une enceinte quadrangulaire.
On commence à apercevoir une autre face du village.
Après avoir longé un canal recouvert d’une dalle cimentée, on arrive dans la partie un peu difficile du parcours !
Nous empruntons un passage rocailleux et délicat !
A cause du risque d’être confinés lors d’un périple, on attend et on espère que la situation s’améliorera pour pouvoir re-voyager.
Cet article montre des photos de montgolfières lors du Rassemblement de Montgolfières de novembre 2013 au dessus du Puy-en-Velay (43000).
Le départ doit être donné depuis le château Saint-Vidal.
Le château de Saint-Vidal est une forteresse médiévale située dans la commune de Saint-Vidal.
Construit au XIIIè siècle comme maison-forte, puis transformée en une imposante forteresse au XVIè siècle par Antoine II de La Tour Saint Vidal, c'est l'un des fleurons de l'architecture militaire de l'Auvergne et l'une des forteresses les mieux conservées de la région.
Pour les montgolfières, le vent est le seul maître à bord qui décide de l'envol ou de son annulation. Le soleil et le ciel bleu n'y font rien, sans la direction du vent, sans la force du vent adéquate, l'envol ne peut avoir lieu; il faut attendre les indications précieuses de la météorologie !
L'attente est enfin récompensée, certains se retirent, d'autres ont choisi, une vingtaine environ, pour notre plus grand plaisir, de s'envoler.
Pas assez de place pour les gonfler toutes en même temps, cela se fait progressivement, et quand l'une décolle, l'autre prend ses aises et se déploie.
Ces montgolfières vont survoler le Puy-en-Velay. L’occasion pour les Ponots d’admirer ces incroyables « ballons » de près.
Montgolfière "Le Petit Prince".
12 km séparent par la route, Saint-Vidal (lieu de départ), du lieu d'arrivée Saint-Vincent : le vol dure environ 45 minutes à 1 heure.
Nous essayons de les suivre par la route.
Depuis 31 ans, des montgolfières par dizaines parcourent le ciel vellave. Elles éblouissent petits et grands, surpris par leur imposante structure, et véhiculent une part de rêve dans l'imaginaire de chacun.
Les montgolfières volent à une altitude moyenne de 500 à 1500 mètres.
Quant au lieu d’atterrissage, il se fait au gré du vent.
Des véhicules reliés aux ballons par radio sont chargés d’aller rejoindre les montgolfières une fois au sol.
De toutes les couleurs, de toutes les pubs, elles étalent leur robe.
Il faut savoir diriger sa montgolfière pour ne pas atterrir sur la route !
C’est la fin du voyage ! La nuit approche et lil faut se dépêcher de se poser, puis d’arrimer à l’aide de cordes la nacelle. Et ensuite, dégonfler le ballon…
Les vestiges d’habitation aménagée contre la falaise.
Les rochers Fendus, dans la anse de l’Argent Faux.
La crique-plage.
Maintenant , on attaque la remontée par un escalier comportant un nombre important de marches !
L’escalier vu du sommet.
Arrivés au sommet de l’escalier, nous passons devant la Villa Eilenroc.
Cette villa, construite entre 1860 et 1867, a été léguée à la ville d'Antibes par sa dernière propriétaire, Hélène Beaumont, en 1982.
La pointe de l’Îlette qui ferme la anse de l’Argent Faux.
Le fond de la anse de l’Argent Faux.
Chemin ou escalier aux marches très larges qui aboutit à l’avenue Beaumont.
Après l’avenue Beaumont, on prend sur notre droite l’avenue Tour Gandolphe qui aboutit sur l’avenue André Sella d’où nous avons une vue sur les montagnes enneigées.
Il nous faut descendre toute l’avenue André Sella pour arriver à la plage de la Garoupe.
On approche du but final.
La voiture rouge ce n’est pas la nôtre, qui est noire !!
On a repris la route, direction Antibes-La Fontonne.
Depuis la Pointe de la Grenille, vue sur Antibes et ses remparts.
Dernier coup d’oeil sur Antibes pour terminer ce hors-périple.
Les Macmanouche : toujours le tour du Cap d'Antibes
10 décembre 2020
On poursuit notre balade, en laissant derrière nous les terrasses privées.
Le soleil est caché par les nuages.
Une autre vue d’une des terrasses avec son allée qui mène à la résidence.
Le mur a été remplacé par une simple palissade par-dessus laquelle trône un gros projecteur !
Petite pointe rocheuse ballottée par les flots.
Le sentier bien pavé va nous mener à un petit belvédère.
Depuis le belvédère, vue sur le sentier que nous venons d’emprunter.
Nous longeons le mur d’enceinte qui protège le Château de la Croë.
Il nous faut longer le mur et bien faire attention où nous posons les pieds car il n’y a plus de sentier tracé parmi la rocaille.
Au bout, une digue avec une avancée au plus près de la mer.
Depuis le bout de la digue aménagé en belvédère, on voit ce haut et long mur de pierres et les nombreux pins, qui cachent le Château de la Croë, datant de 1927 et qui fut, pendant un temps, la demeure du Duc de Winsor et de sa très contestée épouse, Wallis Simpson.
On quitte la digue pour continuer notre balade.
Les rochers fendus
Le panneau n’est pas là pour le décor : le chemin à certains passages est glissant et pentu.
On arrive à une crique aménagée en plage.
Un autre vue sur les rochers fendus !
Non, ce n’est pas nous ! C’est un couple de promeneurs : ils font une pause.
Derrière eux, des vestiges d’habitation aménagée contre la falaise.
Maintenant, on va attaquer le dernière partie de la balade…
Le confinement étant un peu allégé puisque on peut se déplacer dans un rayon de 20 km autour du domicile et dans la limite de 3 heures, on décide de faire le tour du Cap d’Antibes.
On va tout d’abord en voiture jusqu’à la plage de la Garoupe où se trouve le départ du « sentier du littoral » ou « sentier des douaniers ».
Et voilà, c’est parti pour le tour du Cap d’Antibes
Sur notre gauche les montagnes légèrement enneigées.
Petite crique.
Ce pin d’Alep anémomorphosé par le vent et les embruns, doit faire office de parasol, l’été!
Le sentier longe le mur qui protège les villas du Cap.
Le ciel se couvre !
Lors de gros coups de vent, une grille et son portail empêche l’accès au sentier par mesure de sécurité.
Au loin, derrière nous, on aperçoit le phare de la Garoupe
Petit voilier qui rentre au port.
Le sentier des douaniers serpente au plus près des flots.
Nous voici au niveau du Cap Gros
Le chemin fait bientôt place à un sentier pavé qui longe le mur d’enceinte qui protège les vastes parcs privés.
Ici, un escalier a été aménagé pour faciliter le passage.
Le sentier serpente au-dessus des petites criques.
Toujours le mur d’enceinte et le sentier qui surplombe les falaises.
A cet endroit, le sentier ouvre un passage, à gauche, pour accéder au bord de l’eau.
« Craponne a préservé un patrimoine toponymique exceptionnel. Les rues et les places portent souvent des noms de marchandises qui s’y échangeaient : places aux Laines, aux Fruits, aux Sabots, du Marchedial, rue de la Friperie ...
Le ''marchédial'' signifie foire aux bestiaux ; son emplacement à l’extérieur des murailles se justifiait par le manque de place dans la ville close. »
Place aux Fruits
Place aux Laines
Place des Sabots
Place de la Barrière … !!! 😂
Cet édifice à l'abandon a abrité la Caisse d'Épargne : inscription au-dessus de fenêtres du premier étage cachée par le feuillage.
A l'angle de la rue Centrale et de la rue Pannessac, fontaine transformée en pot de fleurs.
Fontaine fleurie sur l'avenue du Vernet
Autre fontaine tarie, en haut de l'avenue du Vernet.
Les 3 clochers de Craponne. De gauche à droite : clocher de la Mairie, clocher de l'église, clocher du donjon.
Maison restaurée.
Peut-être un ancien ''hôtel particulier'' … mais à l'abandon.
Maison ''violette'' qui, à une époque, abritait un magasin d'optique.
La maison du ''Docteur Coste''
Jolie porte ancienne de cette maison inhabitée.
A proximité de l'école publique, boulangerie qui a fermé au tout début de ce siècle.
Escalier en colimaçon, servant d'issue de secours de l'école publique rue Faucon
École primaire publique , où j'ai enseigné de 2000 à 2004 !
Grâce à un don d'une ancienne habitante de Craponne, l'école publique a été joliment restaurée.
L'école privée située en face de la place ronde, sur la route de la Chaise-Dieu.
La rue Sainte-Marie, rue très fréquentée le samedi jour de marché.
L'ancienne ''boucherie stéphanoise'', dans la rue Sainte-Marie.
Statue de la Vierge à l’Enfant
« Statue en bois de 1,30 m de haut commandée en 1692 par Jean V Torrilhon.
La statue restaurée a retrouvé sa polychromie.
Plaque sous la statue sur laquelle est écrit : « Vierge à l'enfant - (fin XVIIè – I.S.M.H.)
Don de Mme Léon ABRIAL née Jeanne CHABANNE et Mme Philippe LACOUR née Marie-Louise CHABANNE – Société d'Archéologie et d'Histoire de la région de Craponne.
Une autre plaque au-dessus de la statue est un témoignage de reconnaissance des poilus de la rue, tous revenus vivants de la guerre de 1914.
« RECONNISSANCE des POILUS DE LA RUE Ste MARIE 15 AOUT 1919 »
Hôtel Torrilhon de Vacherolles , dans la rue Sainte-Marie
« Cette famille illustre l’ascension de la bourgeoisie vers la noblesse de robe : notaires, maires de Craponne, officiers dont le général Dubourg (1794). Jean IV Torrilhon, notaire à Craponne, acheta les biens nobles de Vacherolles en 1617. Son fils Jean V, avocat, notaire, bailli et marguillier, s’attacha notamment à embellir l’église. Cet hôtel des XVIème - XVIIème siècles a été remanié au XVIIIème dans l’esprit des hôtels particuliers parisiens. »
En face de l'Hôtel Torrilhon de Vacherolles, l'ancien Hôtel Vinols d’Ineyres
« La maison d’Ineyres est apportée en dot par Gabrielle Bardon lors de son mariage avec François de Vinols en 1599. En 1736, les Vinols font construire un hôtel entre cour et jardin près de la tour de Pasturel : la maison d’Ineyres devient propriété de l’apothicaire Grand, puis fabrique de dentelles (Picard puis Breul). La façade est de style Louis XIV : bandeaux, corniche, porte avec fronton, toit à trois pans. »
La rue du Bourg qui rejoint, depuis la rue Sainte-Marie, la place Bardon.
« Place Bardon avec sa fontaine du XVIIème ou du XVIIIème siècle. »
Place Bardon « La Maison Breure possède une façade du XVIIIème siècle, caractérisée par des oeils-de-bœuf au dernier étage. »
Place Bardon «L’hôtel Sanhard de Sasselange appartenait à une grande famille d’officiers qui descendrait des comtes souverains du Vivarais. Jean de Sanhard, installé à Craponne en 1714, fut général de Louis XV et son petit-fils Jean-François-Régis premier page de Louis XVI. La fabrique de dentelles Surrel Frères, la plus importante de la Haute-Loire, s’installa ici au milieu du XIXème siècle. Elle fournit une aube pour le pape Léon XIII et un dessus de lit pour la reine Marie-Amélie de Portugal. »
« Façade du XVIIIème siècle avec corniche, remaniée au ciment vers 1900. »