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Les MacManouche à Biot

(3 mars 2020)

Le quartier de l'église

On laisse la Place des Arcades pour passer sous une voûte marquant l’entrée de la Place de l’Église. « Autrefois appelée ''Petite Place'', elle fût au cœur du premier habitat. Elle aurait servi de cimetière. »

L'église (Gleiso)

« L’église Sainte Marie-Madeleine, classée Monument Historique, a été reconstruite au XVe siècle, en même temps que le village, sur les ruines d’une ancienne église romane du XIIe siècle, elle même probablement bâtie sur un sanctuaire romain. »

Sur le parvis de l’église, le pavage est fait de galets polychromes dessinant deux croix de Malte.

Parvis daté de 1685.

« Devant l’église et sur une grande partie de la place des Arcades, c’est la technique particulière de la calade qui a été mise en œuvre. Le mot «calade», qui désigne aussi une ruelle très en pente, est d’origine provençale et signifie "caillou". Il sert à nommer cette mosaïque primitive formée de galets plats posés sur la tranche, un procédé qui serait originaire d’Italie. Prélevés sur la plage toute proche, les galets étaient soigneusement choisis par ordre de taille et en fonction de l’effet de couleur recherché, du gris au rouge, en passant par toutes les nuances intermédiaires. »

« L’église Sainte-Marie-Madeleine : classée Monument Historique en 1984, est le fleuron du patrimoine historique et cultuel biotois. Elle possède également plusieurs particularités qui la rendent unique : ==>

==> la présence de 2 portes et de 2 clochers ==>

==> et le fait que des marches descendent vers la nef au lieu d’y monter et . ==>

==> et d’autre part la porte n’est pas en face de la nef. »

« En bas de l’escalier à gauche se trouve un magnifique retable ==>

==> ''La Vierge au rosaire'', du XVe siècle, attribué à Louis BREA (1450-1523) et ==>

==> et à droite de l'escalier ''Le christ de Passion'' daté du début du XVIè siècle dont l'auteur est inconnu. »

Sur cette photo, on se rend compte du décalage de l'escalier par rapport à l'allée centrale.

Nous revoici sur le parvis de l'église (rue de la Caroute – Carriero dela Carouto) et le passage voûté permet de rejoindre la Place des Arcades.

Porche d'entrée d'une maison dans la rue de la Caroute.

Belle porte, toujours dans la rue de la Caroute.

Jarre dans un coin de la rue derrière l'église : elle doit être punie...

En repassant sous le passage voûté du parvis de l'église, nous revenons sur la place des Arcades et sur notre droite se trouve le Passage des Templiers (Passage dei Templie)  ==>

==>  Et sur notre gauche, la rue de la Poissonnerie (Carriero de la Peissounario) que nous empruntons en suivant toujours Sylvie notre guide.

Enseigne signalant le ''four communal Émile Cheval''.

« Dénomination du Four Communal ''Émile Cheval '' : Compte-rendu du Conseil Municipal, Séance du 8 décembre 2011 à 9h

Le CONSEIL MUNICIPAL, À L’UNANIMITÉ, DÉCIDE de dénommer le Four Communal, sis 1, rue de la Poissonnerie, ''Four Communal Émile Cheval'', afin d’honorer cet homme qui a contribué par son engagement permanent à la sauvegarde d’un bâtiment patrimonial tel que le Four Communal. »

Info ''Nice-Matin'' du jeudi 19 mars 2020

Ruelle fleurie.

Entrées de caves

« Place de la Catastrophe : il ne s’agit pas du site d’une catastrophe naturelle, comme on le croit souvent, mais de l’emplacement resté vide d’un accident survenu en 1898. Le 12 juin, plusieurs maisons se sont écroulées lors d’un repas de communion qui réunissait plus de 40 personnes. À cette époque, les bâtisses s’élevaient parfois sur 5 étages ! 23 personnes périrent ce jour-là. »

Ruelle très encombrée !!

SOURCES :

https://www.biot-tourisme.com/

https://www.biot-tourisme.com/patrimoine-historique-et-culturel/monuments-sites/

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A bientôt pour la suite de ce ''5ème Hors périple''

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«   La grande affaire et la seule qu'on doit avoir, c'est de vivre heureux. »

Voltaire

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Les MacManouche à Biot

(3 mars 2020)

Visite du musée

Pour cette visite du musée, nous serons guidés par Christine.

« Le musée d’histoire et de céramique biotoises, installé dans l’ancienne chapelle des Pénitents Blancs du XVIe siècle, est consacré à la mémoire de Biot, à sa poterie, à ses jarres .»

« La Jarre de Biot. Depuis l’Antiquité, Biot a toujours fabriqué de la poterie. ==>

==>  Biot était spécialisé dans la confection de grands récipients de stockage à usage alimentaire comme les jarres. ==>

==> Dès le XVIe siècle, des milliers de jarres furent produites pour être exportées depuis le port d’Antibes dans tout le bassin méditerranéen et jusqu’aux côtes indiennes et américaines. ==>

==> Les gisements d’argile, nombreux autour de Biot, ont offert une matière première abondante et de qualité. ==>

==> Constituée de minéraux argileux très fins, d’oxydes de fer (couleurs ocre rouge, brun et jaune) et de manganèse (noir), elle a la particularité d’être liante, facile à travailler au colombin et de tenir la cuisson. ==>

==> Donnant des produits résistants et solides, ces jarres avaient aussi la réputation de ne pas altérer le goût des denrées qui y étaient stockées. ==>

==> Le potier spécialisé dans la fabrication de jarres avait pour seuls outils deux petites spatules, l’une plate ''l’estec'', l’autre incurvée ''l’escaïr''.

L’intérieur des jarres était verni avec un pinceau composé de cheveux de femme ou d’enfant fixés à un roseau. »

Cuisine traditionnelle biotoise du XIXe siècle reconstituée.

Enseigne de forgeron, exposée au musée.

Tableau de Peynet exposé au musée. (date importante ...)

Une œuvre de Jacky Coville : ''chat zèbre'' exposée et en vente au musée.

La visite est terminée et un grand merci à Christine pour son accueil et ses explications.

Fontaine à tête de lion à l'angle du musée.

Sculpture devant la façade du musée.

''L'ENVOL'' de Kees Verkade - Don de l'artiste à la ville de Biot en 1993 pour le 10è anniversaire du Festival des Heures Musicales.

« Le cœur du village débute au bout de la rue Saint Sébastien, juste après le Musée d’Histoire et de Céramique Biotoises. »  (On tournera sur la droite pour arriver sur la place des Arcades.)

Maison au tout début de la Place des Arcades

Nous y voici et la visite du cœur du village de Biot c'est pour le prochain blog.

SOURCES :

https://www.biot-tourisme.com/

https://www.biot-tourisme.com/preparer-votre-voyage/nos-brochures/

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A bientôt pour la suite de ce ''5ème Hors périple''

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«  Le travail c'est le goulag avec la clim.»

Graffiti

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Les MacManouche à Biot

(3 mars 2020)

Visite du village (1ère partie)

Comme nous sommes actuellement re-devenus un peu des autochtones ''Maralpins'', nous profitons de notre sédentarité forcée pour visiter le village de Biot (06410).

Visite sous la houlette de Sylvie G. - biotoise de souche - notre amie et ancienne collègue.

« Ruelles ombragées, voûtes pittoresques, calades fleuries et bâtisses de pierres dessinent le caractère authentique de Biot. Terrasses ensoleillées, restaurants gourmets, galeries d’artistes, boutiques raffinées : Biot promet de véritables moments de plaisir. On raconte qu’un célèbre restaurant aux nappes à carreaux rouges cache jalousement dans ses caves d’époque une collection d’œuvres d’art de quelques grands artistes amoureux de Biot... »

La visite débute par la chapelle Saint-Roch.

«La chapelle saint-Roch date au moins du XVIe siècle, mais l’édifice est peut-être plus ancien encore. Cet édifice de petite dimension s’apparente davantage à un oratoire qu'à une chapelle. À l'origine, il y avait trois arcs ogivaux. Avec ses élégantes colonnettes aux pieds joliment façonnés, cette chapelle est l'un des éléments les plus intéressants de Biot. Elle a malheureusement été consolidée par un remplissage des ouvertures qui lui a ôté son caché d’origine.Désormais propriété de la municipalité de Biot, elle fut dédiée à Saint Roch afin qu’il protège le village des épidémies de peste. » Elle est actuellement peu mise en valeur à cause des travaux à proximité !

Autre chapelle, celle de Saint-Éloi, située sur la place éponyme, à l'angle du chemin Joseph Antoine Durbec et de la route de Valbonne, en amont de la chapelle vue précédemment.

« La chapelle Saint-Éloi était le lieu de culte des forgerons. A noter les ornements en fer forgé (fers à cheval, marteau, tenaille, truelle et feuilles de chêne qui orne la façade. Le toit est surmonté d'une croix aussi en fer forgé. »

Sur la place Saint-Éloi, l'école Paul Langevin fréquentée par Sylvie et Marie-Claude , dans leur tendre enfance...

Toujours sur la place Saint-Éloi, et devant la chapelle, une œuvre de Richard Pellegrino intitulée ''Le temps de Licornes - maîtriser la foudre''. La tête est celle d'un chien et au bout des bras, tenue par les mains, il devrait s'y trouver une flèche représentant la foudre : celle-ci a certainement été dérobée !

Nous revenons sur nos pas et nous passons devant un des nombreux bâtiments municipaux..

On quitte la route de Valbonne au N°15 pour emprunter le passage ''Yvette Konstanzer''.

Cette table et les 2 sièges se trouvent sur une plate-forme entre le bâtiment de la médiathèque et celui de la ''Poterie du Vieux Biot''.

La ''Poterie du Vieux Biot'' située sur la route du Chemin Neuf (D4).

Le ''grand Bouddha'' de Jacky Coville (Sculpteur - Céramiste) devant la ''Poterie du Vieux Biot''.

Mosaïque représentant Biot, d'après des dessins d'enfants de maternelle.

Autre mosaïque sur le mur de la crèche municipale, d'après des dessins d'enfants de maternelle.

''Give box'' : Une boîte à dons pour tous à Biot.

Médiathèque ''Sonia Delaunay'' (1885-1979) ''J'aime ces livres comme des êtres vivants, même sans les lire''.

Œuvre de Hans Hedberg exposée à l'Office du Tourisme de Biot.

« Hans Hedberg (1917/2007), sculpteur et céramiste suédois qui a résidé à Biot jusqu'à sa mort. Il est connu pour ses grandes céramiques en forme de fruits. »

Autre œuvre exposée à l'Office du Tourisme de Biot

« Pinocchio pour les 20 ans du jumelage Biot-Vernante. Réalisé et offert par : Antoine Pierini, Nicolas Laty, Frédéric Van Overschelde, Christophe Saba,Ada Loumani, Emmanuel Rosell,Jérôme Chion, Hubert Dany – Les Verriers à Biot.»

Œuvre de Jacotte & Roger Capron - ''Volière - La cage aux oiseaux''.

Nous sommes maintenant au début de la rue Saint-Sébastien, et nous passons devant la maison de Mme.Guirard - que l'on aperçoit à son balcon -

« Rue Saint Sébastien

Cette rue est devenue le principal axe commercial du centre avec des restaurants, des galeries d’art et de décoration et des ateliers d’art. »

Belle bâtisse dans la rue Saint-Sébastien.

Noctiluca ' : 'le banc de méduses'' (en verre phosphorescent et métal thermo laqué), œuvre de Nicolas Laty

Fin de la première partie de la visite de Biot...

SOURCES :

https://www.biot-tourisme.com/

https://www.biot-tourisme.com/patrimoine-historique-et-culturel/monuments-sites/

http://lestrictmaximum.blogspot.com/2014/01/hans-hedberg.html

http://www.prometheas.fr/blog/biot-expose-l-art-en-xxl.html

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A bientôt pour la suite de ce ''5ème Hors périple''

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«  Le travail c'est le goulag avec la clim.»

Graffiti

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Cet article a été rédigé et mis en ligne pendant le confinement

Les MacManouche à Alba-la-Romaine

 février 2020

On profite des allers-retours entre Craponne-sur-Arzon et Antibes pour visiter les villages situés sur ou à proximité de l'itinéraire.

Et comme le parcours (sans autoroute) nous fait passer par la vallée de l'Ardèche, on va visiter Alba-la-Romaine (07400).

A Alba-la-Romaine, la Municipalité met à disposition des camping-caristes un très vaste terrain.

De l'aire, on aperçoit le château d'Alba.

La mairie

La mairie et son horloge.

« Le château d’Alba :

Avec sa silhouette de grosse bastide méridionale, il domine le village du haut de ses trois étages. ==>

==> Les angles comportent des tours rondes. »

L'entrée du château (château fermé lors de notre passage).

L’église Saint André.

Le clocher-mur à 3 ouvertures et l'échauguette à l'angle Sud.

Cette échauguette a été tronquée à la suite de la réfection de la toiture.

« Construit sur la place, le beffroi dit tour de l'horloge fut érigé début XIVe, la place était un lieu de foires commerciales et de marchés, avec des halles aujourd'hui disparues. ==>

==> Le beffroi remplaça la tour de l'horloge au XVIIe ou XVIIIe siècle. »

Exposition de pots de fleurs !

Le ''Bar à chien''.

Un chat passe...

Nous revenons à notre maison-sur-roues pour déjeuner

Suite de la visite cet après-midi

SOURCES :

https://www.alba-la-romaine.fr/

https://www.gralon.net/tourisme/monuments/info-beffroi-dit-tour-de-l--horloge-a-alba-la-romaine-07-alba-la-romaine-22121.htm

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A bientôt pour la suite de ce ''4ème Hors périple''

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Graffiti

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Les MacManouche au musée de Biot

Janvier 2020

Le musée Fernand Léger (suite)

Après la visite du parc, on va maintenant visiter le musée Fernand Léger.

Sur l'un des murs du hall d'entrée : ''Les Baigneuses''.

« Les dessins et portraits de Fernand Léger sortent de l'oubli à Biot.

Plus connu pour ses peintures cubistes, Fernand Léger a également réalisé de simples dessins et portraits tracés à l'encre ou au crayon. ==>

==> Fernand Léger excellait aussi dans l'art du portrait. Un mode d'expression artistique qu'il pratiquait au quotidien. Caricatures d'amis, portraits du corps ou des mains de la femme aimée ou même autoportrait, ses dessins au crayon ou à l'encre vont à l'essentiel. Des dessins qui révèlent une dimension plus personnelle de l’œuvre de Fernand Léger.  ==>

==> A partir de dessins de sa collection rarement exposés, le musée national Fernand Léger met en lumière la diversité de la pratique du dessin chez Fernand Léger. ==>

==> Pour l’artiste, le dessin ne constitue pas seulement un travail préparatoire et exigeant à la peinture ; il s’agit aussi d’un mode d’expression en soi que Léger pratique chaque jour, un plaisir du geste qui retranscrit avec finesse et spontanéité son observation des êtres et des choses. ==>

==> Peu présent dans son œuvre peint, le portrait est omniprésent dans son œuvre dessiné : croquer sur le vif des scènes de la vie quotidienne, représenter la femme aimée, régler la composition d’un portrait académique ou fragmenter le corps pour mieux en saisir l’essentiel. ==>

==> L’œuvre dessinée de Fernand Léger, foisonnante et intimiste, se dévoile dans cette exposition autour de l’intérêt toujours renouvelé du peintre pour la figure humaine. ==>

==> Fernand Léger, chroniqueur engagé de son temps.

L'exposition s'étend de 1901 à 1925 et permet de découvrir aussi l'engagement du peintre. Fernand Léger croque sur le vif des scènes de la vie quotidienne. L'artiste qui a adhéré au parti communiste rend hommage aux classes populaires. Il représente dans l'un de ses dessins, Henri Martin derrière les barreaux. ==>

==> Ce jeune mécanicien mena une propagande intense contre la guerre de 1945 à 1950 et fut condamné à l'emprisonnement. ==>

==> Cette esquisse permettra à Fernand Léger de réaliser "Les constructeurs", l'une de ses œuvres majeures. »

Après la salle du rez-de-chaussée, nous voici au 1er étage.

En observant attentivement, on découvre les différents éléments du ''Grand Remorqueur'' !

''Les Femmes au bouquet''

« Cherchant l'éclat et l'intensité, je me suis servi de la machine comme il arrive à d'autres d'employer le corps nu ou la nature morte (…). L'objet fabriqué est là, absolu, polychrome, net et précis, beau en soi (…). J'invente des images de machines comme d'autres font d'imaginaires paysages ».

« Seules la forme et les couleurs des objets qu'il peint intéressent Fernand Léger et non leur fonction. Dans cette toile préparatoire à l’œuvre définitive conservée au Musée national d'art moderne, le peintre recrée une machine fictive à partir de détails prélevés dans son environnement manufacturé et urbain.

La recomposition dynamique des fragments révèle l'influence cubiste mais également celle de la photographie et du cinéma. L'artiste multiplie les effets de contrastes de formes et de couleurs dont la dissonance tente de traduire par des moyens plastiques la beauté et l'intensité de l'objet industriel.

Le fond rouge en aplat restitue la force plastique des mécaniques exposées sur les stands de la Foire de Paris mises en valeur comme des objets précieux sur un velours rouge.

Elle est emblématique de la période mécanique de l'artiste à son retour de la guerre, laquelle marqua une rupture profonde dans son appréhension du réel. Comme la machine, l'art doit remettre de l'ordre dans un quotidien en constante réorganisation et ainsi apporter à la fois l'équilibre et le mouvement. »

Salle d'exposition du 1er étage.

« Amateur enthousiaste de spectacles populaires, Léger fréquente à Paris les bals de la rue de Lappe, où de petits orchestres font danser la foule au son de l'accordéon, du tuba et d' une contrebasse. Cette grande toile est sans doute peinte par Léger pour décorer l'estrade d'un bal. Le projet abandonné, la toile reblanchie par Léger a été roulée et oubliée dans son atelier. Georges Bauquier, proche collaborateur de Léger, raconte qu'en procédant au rangement de l'atelier, il a découvert le rouleau laissant paraître dans ses plis les traces d'un dessin et des couleurs. Georges Bauquier fait ôter la surface picturale blanchie et montre le travail terminé à Léger, qui lui offre l’œuvre en gage de sa reconnaissance. Conservée en l'état, avec l'usure du grattage et le manque des couleurs, cette œuvre garde cet aspect délavé mais elle met en évidence le trait maîtrisé de l'artiste. »

« La Joconde aux clés est l'aboutissement de plusieurs années de travail consacrées par Léger  à dispenser les objets dessinés ou peints du support traditionnel.(...) Renouveler la peinture, moderniser le sujet sont des préoccupations essentielles pour Léger qui reprend à son compte une Joconde reconvertie au goût du jour : « j'avais fait sur une toile un trousseau de clés. ...Il me fallait quelque chose d'absolument contraire aux clés...qu'est-ce que je vois dans une vitrine? Une carte postale de la Joconde! J'ai compris tout de suite: c'est elle qui me fallait, qu'est-ce qui aurait pu contraster plus avec les clés? Comme ça j'ai mis sur ma toile la Joconde. Après j'ai ajouté aussi une boîte de sardines. Cela fait un contraste aigu.» Léger refuse la monotonie et les nuances.(...) Les lignes tracées à la règle ou au compas, le ruban curviligne, la boîte de sardines, les surfaces nettes et les flous picturaux amplifient les contrastes et vident La Joconde de son contenu. »

Adam et Eve

« Cette nature morte est significative de l'art de Léger qui tend vers un réalisme de conception qu'il oppose au réalisme visuel lié à l'imitation et à l'illusionnisme. Combinant les objets vus par fragments, le peintre redéfinit les règles de la perspective scindant en deux le tableau pour répartir de part et d'autre des rapports contraires de formes et de couleurs. Il suggère l'idée d'un buste, du fourreau d'une pipe et pour parfaire l'illusion des volumes, les clés semblent traverser une forme orange aux courbes féminines. La confrontation de ces éléments hétéroclites est dotée d'une forte intensité plastique. Mais la rigueur des plans successifs est atténuée par l'animation de rubans sinueux et par l'ambiguïté des formes souples, ouvertes à de multiples interprétations.»

Il nous reste à voir la dernière grande salle... dans le prochain blog.

SOURCES :

https://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/fleger/evenement/l-dessinez-dabord-fernand-leger-et-le-portrait

https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/peinture/les-dessins-et-portraits-de-fernand-leger-sortent-de-l-oubli-a-biot_3774683.html

https://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/fleger/objet/l-element-mecanique-sur-fond-rouge

https://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/fleger/objet/l-les-musiciens

https://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/fleger/objet/l-la-joconde-aux-cles

https://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/fleger/objet/l-nature-morte

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A bientôt pour la suite de ce ''3ème Hors périple''

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« Le futur n'a pas d'avenir.»

Anonyme

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